It's showtime folks
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Bienvenue au pays des bisounours /o/I think you pissed off my sandwich
 
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 Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]

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Julie Windfall

Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] 8wbu
Julie Windfall


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MessageSujet: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyJeu 29 Mar - 23:35



Tout va bien se passer
Le sage et le lâche ont en commun l'art de la fuite. Bien prétentieux celui qui se permet de les juger.

   
   
 
Feat
Laurence W. Llyod
Inconnu ▬ Help ?
...
Si le monde n'a jamais été à cours de créatures magiques, ce fut certainement durant la renaissance que l'attrait du mysticisme à commencé de rayonner dans les yeux des humains. La Magie passa alors d’effrayante et mortelle à mystérieuse et incroyable. Ce fut peut être cette pensé idiote et terriblement dangereuse qui me créa.


Cela faisait plusieurs heures qu'elle courait à en perdre haleine, ou juste une, elle ne savait plus. Le temps passait bizarrement quand on risquait sa vie. Pourtant ce matin, la journée c'était annoncée comme une belle journée, ou elle aurait pu passer moins de temps à regarder derrière elle et plus de temps à apprécier la vie sans trop de stress. C'était lundi. Il se passait jamais rien le lundi. Normalement.
Elle avait quitté sa chambre d’hôtel, pas le plus pourris et certainement pas le meilleur hôtel de la ville non plus, pour aller travailler en tant que serveuse dans un bar du coin qui avait perdue une employée.. Cette dernière avait vraisemblablement eu un accident et ne travaillait plus. Elle avait donc sautée sur l'occasion de se faire un peu d'argent. Elle y travaillait depuis une bonne semaine et demis quand elle avait commencée à remarquer deux hommes qui venaient tous les jours.
Certes le patron du bar avait ses habitués, mais ces deux là, ils la regardaient bizarrement, avec une lueur dans les yeux qu'elle ne connaissait que trop bien. C'était des chasseurs. Pas des chasseurs qui tue les bambis et leur mamans, non, des chasseurs tuant plutôt les êtres surnaturels, sorcières, loup-garou, ect. Comment ces hommes avaient-ils devinés ce qu'elle était, comment l'avait-ils même retrouvée, ça c'était sans doute la grande question à un million de dollars. Elle pariait sur un petit sort lancé par une ancienne connaissance mais ne s'avancerais pas dessus. Avec les chasseurs ont ne savait jamais. Avoir des chasseurs dans le bar où elle travaillait depuis à peine quelques jours lui avait fait avoir une légère crise de panique mais, sotte et bonne poire qu'elle était, elle été restée un jour de plus, au cas ou. Ce jour ci, ils n'étaient pas venus, et naïve elle avait continuée à venir travailler. Son instinct, d'habitude incollable, avait faillit. -Comme quoi...-
Le soir même, elle sortait de sa journée de travail quand elle remarqua qu'ils la suivaient. Elle avait donc fait ce qu'elle faisait de mieux depuis plusieurs décennies maintenant : fuir. Elle ne savait même pas pourquoi ces hommes la chassaient. Contrairement aux autres "monstres" elle ne tuait pas, ne mangeait pas autre chose que de la nourriture banale et ne pactisait pas avec des démons, bref elle était juste une humaine avec un petit plus quoi, mais depuis toujours elle était traquée, sans doute parce que tout ce qui n'était pas "naturel" devait être dangereux. Au début, elle avait voulut partir tranquillement, sans alerter les hommes mais ils l'avaient rapidement repérée et la fuite discrète était vite devenue une chasse à l'homme, ou plutôt à la femme. Voila pourquoi elle se retrouvait en pleine ville, sous une pluie fine qui ne semblait pas vouloir s'arrêter, à courir comme une dératée, fuyant le chasseur qui la coursait avec une détermination qu'elle n'expliquait pas. Elle ne savait pas où se trouvait l'autre, et ne voulait surtout pas le savoir. D'habitude, au bout d'une bonne demis heure, au plus trois quarts d'heure, ils laissaient tomber car ils savaient autant qu'elle ils ne la retrouverait pas mais aujourd'hui, la chance semblait s'être liguée contre elle et il l'avait retrouvée à chaque fois. A chaque fois bordel !
Bien sur, elle aurait pu utiliser ses pouvoirs, ce qui faisait d'elle un monstre pour beaucoup d'humains, mais elle n'arrivait pas vraiment à les contrôler en temps normal alors en pleine fuite, avec la peur au ventre et l'épuisement, elle serait capable de tout faire péter, littéralement. Alors, elle courait. Au début, elle s'était juste mise à marcher dans le sens contraire car, ils ne l'avaient pas encore aperçue en train de fuir mais elle les avait entendu s'exclamer et avait accéléré le pas. Dans une foule, courir n'était vraiment pas bon si on voulait aller vite. Elle se remercia mentalement d'avoir mis des baskets en prévisions de sa journée et non les talons qu'elle avait choisit en premier. Ses baskets -anciennement neuves- ne semblèrent pas d'accord du sort qu'elles leurs avaient infligée à cause de la course puisque son pied se prit dans une planche, non un morceau de taule en fait et elle s'étala de tout son long sur le sol comme elle avait le faire au moins une centaine de fois depuis son entrée dans ce maudit dédale de rues miteuses.
Une fois de plus, cachée derrière une benne, le temps de se remettre debout, elle n'osa penser à l'état lamentable dans lequel elle devait se trouver et se remit à courir au moment où un coup de feu retentit derrière elle. Son corps était tout engourdit et tout ce qu'elle ressentait était la douleur de ses muscles et l'envie de vomir ses poumons. Elle ne sentait pas les griffures dues aux chutes ni si une balle avait traversée sa chair. Merde, quand tout ceci allait-il se finir ? La pluie devenue battante lui enlevait le peu de vision qu'elle avait dans cet nuit presque noire et le vent lui transperçait la peau. Elle avait chaud et froid en même temps, ses cuisses criaient grâce, ses épaules étaient raides et elle avait un point de côté. Bref le rêve quoi.
Quelques secondes plus tard elle déboula dans une sorte de terrain vague -génial la chance était avec elle aujourd'hui, comme tous les jour- qui semblait donner sur l'arrière d'un grand bâtiment. Quelques pièces étaient allumées, mais l'ensemble semblait accessible et calme. Peut être ce qu'il lui fallait. Elle prit dans ses dernières forces et sprinta à travers le terrain, ses genoux battant les herbes hautes. Elle sortit d'un coup du champ et stoppa sa course dans une petite glissade digne des cartoons, se qui déplut fortement à ses muscles qui s'exprimèrent douloureusement. Elle regarda autour d'elle paniquée. Elle savait qu'elle avait à peine une minute d'avance sur eux et cela grâce aux éléments déchaînés et à la nuit tombée durant sa folle course. Son regard accrocha dans le noir le reflet doux du métal. Elle poussa quelques poubelles, une benne et découvrit une porte. Peut être une sortie de secours, à moitié cachée derrière des bennes à ordures. Ou l'entrée des employés. Bref peu importait. Elle essaya doucement de l'ouvrir -Well play ma grande !- La porte s'ouvrit doucement et sans bruit. A l'intérieur une faible lumière rendait visible le long couloir. Elle referma doucement et verrouilla la porte grâce aux verrous de sécurité. Elle semblait se trouver dans un hôpital. Point positif pour elle, puisqu'elle pourrait chaparder quelque médocs et pansements, mais gros point négatif si il était équipé de caméras et si un employé tombait sur elle. Elle ne voulait pas faire de mal et ne voulait surtout pas qu'une personne prenne son sang. Elle n'avait pas pu brûler tous les endroits dans lesquels (ou sur lesquels) elle avait saignée mais si elle pouvait, elle le faisait. Et elle voulait pas cramer un hôpital pour une simple prise de sang. Bien trop dramatique pour elle, quoi qu'elle connaisse quelqu'un qui le ferait sans hésiter une seconde, et rien que pour le plaisir.
Bien maintenant, il lui fallait trouver une pièce non utilisée pour pouvoir se cacher, comater ou essayer de se remettre un minimum d'aplomb. Elle ouvrit quelques portes, une conduisait à un débarras -elle se nota l'endroit au cas où- une autre à un bureau, plutôt digne du premier médecin venu, soi disant passant et la troisième fut le saint Graal : des toilettes ! Elle entra et eu un sursaut en ce voyant dans le miroir. Zut, elle avait vraiment une tête ... de zombie ? Une tenue déplorable, son pantalon troué, plein de sang au niveau des genoux, son haut dont il manquait une bretelle à l'origine blanc qui maintenant imitait le camouflage militaire à la perfection, sa veste faisait penser au bas des robes des fantômes dans les films d'horreur et ses cheveux qu'elle avait laissé blanc étaient à présent entremêlés de branches, autres saletés et pleins de boue.
Elle n'osa pas regarder son visage et ne regarda pas ses mains, sachant que la douleur allait se réveiller à la vue de toutes les griffures et bleus qu'elles avaient. Mais après une grimace, elle se mit en mouvement et commença à se nettoyer comme elle le pouvait. Le lundi n'était pas du tout sa journée. Ni les jours qui suivaient d'ailleurs.


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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptySam 31 Mar - 16:51

Qu'y avait-il de pire que le lundi ? Être de garde le lundi soir. Vraiment, il se demandait comment il s'était débrouillé pour penser un seul instant à être médecin. Ce jour là, il aurait mieux fait de rester couché.
Déplaçant une pile de document d'un bout à l'autre de son bureau, il se leva de son fauteuil en s'étirant et jetant un œil au cadrant de l'horloge. Il était encore bien trop tôt dans la soirée -nuit- pour songer à partir. Il n'avait qu'une seule hâte : que le jour se lève pour qu'il aille enfin se coucher.

Soupirant, il répondit au sms de son cousin, indiquant qu'il déplacé son cavalier de leur partie d'échec sur une case fort improbable avant de le glisser dans la poche de sa blouse et de sortir de son bureau en direction de la salle de repos. Son objectif était simple : la machine à café.
D'ailleurs, il devrait songer à installer une cafetière dans son bureau, cela serait certainement plus rentable à la longue... Surtout avec les crétins qui squattaient parfois dans son bureau, il avait au moins besoin d'un litre pour tenir la journée.

Deux cafés bien serrés plus tard et un autre dans sa main, il sortit de la salle de repos en soupira, se résolvant à retourner dans son bureau. Ou pas... il savait bien qu'il était dans un hôpital mais les tâches de sang sur le sol, ce n'était pas trop ça. Il soupira, les suivant tout en fronçant les sourcils. Les toilettes ? Qui se réfugié dans les toilettes en étant suffisamment blessé pour laisser des traces au sol ? Excepté un fuyard, un crétin de chasseur ou un idiote de créature ?
Il soupira, se dirigeant vers la porte pour l'ouvrir sans délicatesse. C'était les toilettes des filles ? Et alors, il était bien médecin, il faisait ce qu'il voulait.

Personne ne bouge, je tiens à finir mon café dans le calme. Dit-il avec nonchalance.

Il s'appuya sur l'embrasure de la porte avant de chercher des yeux le, la, les responsable-s du sang sur le sol. « La » en occurrence, bien.

Tu es blessée et dans un hôpital, je peux savoir ce que tu fou dans les toilettes ? Tu veux que ça s'infecte et me donner du travail supplémentaire ou quoi ? Tu crois que les toilettes sont quoi au juste ?

Bon, trois expresso à la suite n'était sûrement pas la meilleur idée qu'il ai eu apparemment...

On va faire comme ça : Tu me suis jusqu'à mon bureau, je te soignes et tu vires. Et si tu me cherche, je t'achève. Clair ?

Et après on se demandait pourquoi un médecin se trimballait avec un neuf millimètres dans la ceinture arrière de son pantalon. Bon, c'est sûr que ça ne lui ferait rien si elle n'était pas humaine et qu'il devrait la tuer après l'avoir soigné -double boulot- mais comme elle avait une blessure par balle, elle devait l'être.
Il se poussa du passage sans la quitter des yeux. Elle avait plutôt intérêt de ne pas le gonfler et de le suivre. Il finit son café d'une traite, froissant le gobelet dans sa main pour le glisser dans la poche de sa blouse.
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Julie Windfall

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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyMer 11 Avr - 13:05



Ça ne peut qu'aller mieux ... non ?
Le doute est une force. Une vrai belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant.

   
   
 
Feat
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Passionné ▬ Ennemi ?
...
Si je ne m'étais pas enfuie, je serais sans doute devenue une machine à tuer et à dominer. Un bon petit soldat à la solde de son chef. Ou plutôt dans mon cas, un bon petit humain aux pouvoirs digne des Dieux à la solde d'un homme. Si je ne m'étais pas enfuie, le monde ne serait probablement pas le même aujourd'hui. Oh non. Ce monde n'aurait plus aucuns espoirs.


Elle était en train de se nettoyer vainement les mains quand la porte des toilettes s'ouvrit d'un coup. Aussi rapidement, un homme entra et se mit à la fixer. Son premier réflexe aurait été de trouver la première cachette mais elle n'eut pas le temps. Il faut dire que ce n'était pas dur de repérer quelqu'un dans des toilettes. Elle se mit à réfléchir à la vitesse de la lumière, plus instinctivement que rationnellement. Elle s'était plaquée contre le mur à son entrée. Elle ne pouvait se jeter sur lui, il était plus grand qu'elle. Mais elle pourrait peut être ...

- Personne ne bouge, je tiens à finir mon café dans le calme.

Sa voix trancha net ses pensés et elle se concentra pour sortir du mode "instinct de survie" et revenir à un mode de pensé plus factuel. Elle fixa la tasse de café, puis son regard dériva vers la blouse blanche qu'il portait, et un badge en acier accroché au dit vêtement. Ok. D'accord. C'était un médecin. Donc jusque là pas grand chose à craindre. Il n'était pas armé, si on exceptait la tasse de café. Elle allait se détendre un peu mais un sursaut de paranoïa la prit, et si il était le second chasseur ? La fuyarde regarda rapidement les vêtements que portait l'homme. Une chemise et un jean noir. Bon, pas du tout les vêtements classiques d'un chasseur. Elle ne put pousser son examen plus loin car il continua sa tirade, l'air aussi passionné qu'au début.

- Tu es blessée et dans un hôpital, je peux savoir ce que tu fou dans les toilettes ? Tu veux que ça s'infecte et me donner du travail supplémentaire ou quoi ? Tu crois que les toilettes sont quoi au juste ? On va faire comme ça : Tu me suis jusqu'à mon bureau, je te soignes et tu vires. Et si tu me cherche, je t'achève. Clair ?

Elle ne sut que faire ou quoi répondre. Elle savait une chose. Cet homme était soit fou. Soit beaucoup trop passionné par son travail. Mais vu son état, si il lui ordonnait -oui parce que c'était clairement un ordre avec conséquences et sans sommation- de faire quelque chose, comme d'être docile et de se faire soigner, alors elle ne pouvait qu'obéir. Son côté têtu eu presque envie de répliquer mais son corps meurtrit lui fit fermer ses réflexions. Elle ne pouvait se permettre de le vexer. Il semblait vouloir la soigner sans même une contre-partie, et sans ce soucier de qui elle était alors elle allait pas perdre une occasion en or pour un besoin débile de faire la maligne.
Elle frotta ses paumes sur son jean - mal lui prit car la douleur se manifesta un peu plus la faisant grimacer- et hocha la tête. Elle fit un pas vers lui, décidant que ce serait le mouvement capital de sa pauvre et absurde vie. Soit il était bien celui qu'il disait, un médecin et elle vivait. Soit il était le second chasseur et elle marchait vers sa mort. Un choix cinquante cinquante. Pile ou face, tu vit ou tu crève. Tant qu'à faire, autant risquer le tout pour le tout, ce n'était pas comme si elle pouvait s'échapper. Les toilettes étaient une impasse.
Elle fit un second pas vers lui quand un bruit sourd la fit se figer. Un battant de porte claqua contre un mur et elle entendit les éléments qui se déchaînaient dehors assourdis par des grommellements. Ils venaient de voix d'hommes. La porte se ferma dans un bruit sec et elle se rendit compte qu'elle retenait sa respiration. Elle se força à respirer et son regard s'emplit de terreur. Vite vite ! Elle devait se cacher ! Les bruits sourd de pas se rapprochaient et ils allaient arriver devant la salle dans elle avisa un recoin sombre. Sous les lavabos, contre le pan de mur qui les cachait de l'entrée. Elle était assez petite pour s'y cacher et le coin était assez sombre pour qu'un oeil humain ne la repère pas du premier coup. Elle se précipita vers sa cachette improvisée, juste à temps. Les pas arrivaient juste à la porte encore ouverte.
Elle laissait le médecin près de la porte, seul mais elle ne s'en faisait pas pour lui. Il était humain, les chasseurs ne blessaient jamais les civils. Son coeur battait à cent à l'heure, elle n'entendait presque que lui mais elle se résonna et essaya de calmer sa terreur. Elle devait écouter, pour savoir si elle allait devoir s'enfuir ou pas. Si l'homme allait l'aider ou se retourner contre elle. Elle misait sur la seconde option, et elle ne lui en voudrait pas. Elle comprendrait. Mais dans ce cas là, elle allait vraiment devoir utiliser ses pouvoirs et là, elle donnait pas cher de l'infrastructure et de sa peau également. Elle serait capable de s'ensevelir sous les gravats. Génial. Vraiment génial. Si elle sort d'ici, il faudra qu'elle s’entraîne plus et surtout, elle ira vivre au fin fond du trou du cul du monde bordel !



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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyMer 11 Avr - 15:52

Il avait déjà remarqué son élan de recul à sa première phrase mais décida de faire comme s'il n'avait rien vu. En quoi se mouvement serait-il étonnant avec toute les blessures qu'elle avait collectionné ? Il poussa un soupir discret. Cela ne le réconfortait pas sur le fait qu'elle soit humaine ou non-chasseur en réalité. Bien qu'il ne voyait pas d'arme sur elle pour le moment.
Il lui laissa le temps d'assimiler ses paroles et de s'habituer un peu à sa présence. Même s'il avait l'air froid et que sa façon de parler était tout sauf avenante et chaleureuse, il n'en restait pas moins un médecin et savait un minimum se comporter avec ses patients. Bien que le seul qui manquait de patience, soit lui la plupart du temps.

Il froissa son gobelet et le glissant dans sa poche, se demandant s'il allait finalement devoir choppé la femme par sa chemise pour la traîner jusqu'à son bureau quand elle fit un premier pas... méfiant ? Sûrement, mais elle avait également l'air de souffrir. Encore une fois il cacha un soupire, les blessures de la femme semblait bien plus sérieuse que ce qu'il avait espéré. Mais il ne bougea pas, ne voulant pas la stresser d'avantages alors qu'elle faisait un autre pas vers lui. Bien... puisqu'elle avait l'air finement décidé, il devrait sûrement l'aider à bouger avant de passer la nuit dans les toilettes. Ce n'était certainement pas son lieu de prédilection dans l'hôpital.

Un bruit sourd retentit et il fronça les sourcils, se tournant à moitié vers le couloir sans pour autant tourner le dos à l'inconnue qu'il surveillait toujours du coin de l’œil. Elle s'était aussitôt mise sur ses gardes et il en savait assez pour ne pas aimer se genre de bruit passé une certaine heure. Les bruits confirmaient qu'il s'agissait bien de la porte qui menait dehors avait été ouverte et les voix bourrus de laissait clairement pas de doute pour ceux de cet univers quant à ceux qui venaient d'entrer.
C'était officiel, il détestait les lundi. Il soupira, passant une main dans ses cheveux court... les soulevant assez pour laisser voir le tatouage anti-possession sur sa nuque alors qu'il tournait le dos à la jeune femme. Elle c'était caché dans un coin, elle était donc la proie. L'hôpital était plutôt bien protéger contre les créatures magiques puisque son cousin et lui y avait veillé et pourtant, elle était parvenue à entrer de même que les tocards sans cervelle qui faisaient du bruit dans les couloirs. Des chasseurs ne chassaient pas d'autres chasseurs sauf règlement de compte. Soit la femme leur avait fait quelque chose et ils réclamaient vengeance, soit c'était autre chose. Dans les deux cas, il ne voulait pas spécialement s'y mêler. Mais il s'agissait de son hôpital et il n'allait certainement pas les laisser démolir l'endroit.

C'est un hôpital pas une foire alors fermez vos gueules, dit-il d'une voix polaire en guise de bonjour aux gars qui s'approchaient.

Une main toujours sur sa nuque, l'autre dans sa poche serrait déjà une de ses « armes de pointe ». Il n'aimait pas spécialement les chasseurs. Ils ne cherchaient que peu souvent à comprendre et n'avaient que rarement des scrupules à tout détruire sur leur passage.
La réflexion fit mouche et on le regarda aussitôt de travers. Ils foutaient déjà la merde avec la boue de leurs chaussures et en plus, ils étaient susceptible. L'un d'eux rattrapa son collègue par l'épaule pour le calmer et il répondit par un sourire narquois, à peine provocateur. Il détestait déjà ces types.

Un monstre s'est abrité dans l'hôpital, c'est dangereux pour vous. Nous la récupérons et ensuite on se tire, vous n'entendrez plus parler de nous et continuerait votre petite vie. Écartez-vous si vous tenez à la vie.

Il haussa un sourcil, blasé. Il était sérieux là ? Il était conscient de l'image de plouc qu'il renvoyait aux autres ? Un monstre donc ? Les humains pouvaient être bien plus monstrueux que certaines créatures, après-tout, c'était eux qui faisaient appel aux démons, alors ça ne l'éclairait pas sur la situation. Donc, dans le doute...

Non merci, barrez-vous. Et passez un coup de serpillière dans le couloir que vous avez salopé, on as pas que ça à faire de repasser derrière des porcs.

Forcément, si la première était passé, ce n'était absolument pas le cas de la seconde.
Il évita un coup bien sentit en direction de son visage et en profita pour lui planter sa seringue entre les côtes. Et oui, les épaisses aiguilles, ça paraissait pas comme ça mais ça faisait mal. Un cris de surpris des deux autre balourds lui indiqua que son collègue avait bien reçu le message sur son biper et il « acheva » le sale type avant de faire quelque pas dans le couloir, observant les deux autres crétins à terre. Toujours rapide et efficace le « cousin ». Il le salua vaguement de la main, lui indiquant ainsi par ce geste qui lui expliquerait la situation plus tard. Comme d'habitude, son collègue sembla s'en foutre en lui marmonnant d'arrêter de lui casser les couilles pour des choses aussi inutile -en d'autre mot mais la pensée restait la même- et se barrant en laissant les ordures par terre. Charmant... même s'ils n'étaient pas prêt à se réveiller de sitôt. Il appellera la sécurité un peu plus tard.

Il se retourna vers la jeune femme, reprenant sa place contre l'embrasure de la porte, les bras croisés.

Que les choses soient claire : Je m'en bats les couilles de ta situation avec ces types. Du moins, si tu veux pas en parler, je ne chercherais certainement pas à savoir, si tu as besoin d'aide, ça peut être négociable. Je tiens juste à ce que l'hôpital reste entier. Et c'est pareil pour le collègue qui vient de se tirer.

Peu importe qui elle était, il partait du principe que si elle était dans un aussi sale état et qu'elle avait prit le risque de venir dans un hôpital chercher du matériel sans attaquer personne -elle ne lui avait rien fait- c'était qu'il y avait anguille sous roche et que le « monstre » n'était pas forcément celui désigné. Il n'était pas homme de lettres pour rien.

Et je ne compte toujours pas te laisser dans les toilettes donc soit tu bouges jusqu'à mon bureau, soit je t'y traîne.

Il fit un geste de la main, lui indiquant la direction de son bureau d'un air calme et nonchalant comme s'il n'avait jamais été attaqué et que personne ne se trouvait affalé par terre. Bon, il avait eu de la chance car l'effet de surprise avait marché. Ils ne s'attendait certainement pas à ce qu'il sache se battre et que quelqu'un les prennent par derrière, la prochaine serait plus dur. Sauf que la prochaine, si devait avoir lieu, ne se passerait pas de la même façon non plus. Il allait devoir vérifier son armement... Ne savait-on jamais.
Il détestait les chasseurs.
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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyDim 15 Avr - 14:29



Un calin avec le sol ou se faire traîner ...
Quel dilemme...

   
   
 
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Docteur ▬ Radical
...
Un allié. C'est un mot porteur d'espoir mais tellement traître. L'espoir que c'est pour la vie et la déception quand cet personne trahis. Un mot qui peut entraîner trop de sentiment négatif pour qu'il vaille la peine d'être utilisé.


Elle essaya de se concentrer, malgré la panique l'avait envahie, bloquant son souffle et lui donnant l'impression que son coeur allait sortir de sa poitrine pour courir un marathon. Elle détestait cette sensation. Elle la vivait depuis qu'elle était petite, elle avait toujours vécue avec mais ça ne rendait pas les choses plus simples, au contraire.

- C'est un hôpital pas une foire alors fermez vos gueules

Elle faillit s'étouffer. Était-il fou ? Savait-il à qui il parlait ? Manifestement non. Mais cet homme était chez "lui" et il entendait faire respecter ses lois. Cela lui parut logique, même si le ton du médecin allait surement énerver les chasseurs. Parce qu'elle était sure que c'était eux.

- Un monstre s'est abrité dans l'hôpital, c'est dangereux pour vous. Nous la récupérons et ensuite on se tire, vous n'entendrez plus parler de nous et continuerait votre petite vie. Écartez-vous si vous tenez à la vie.

Ouai c'est ça un monstre. Espèce de trous du culs va. Il y avait des hommes bien plus dangereux qu'elle. Ils tuaient, violaient, par envie. Elle ne faisait qu'exister. Enfin survivre.

- Non merci, barrez-vous. Et passez un coup de serpillière dans le couloir que vous avez salopé, on as pas que ça à faire de repasser derrière des porcs.

Elle eut envie de gémir. Ouaip le garçon n'était pas content. Alors il l'avait défendue. Elle ne pouvait qu'être étonnée. Ou alors il n'aimait juste pas les intrus et allait la tuer lui même, au choix. Elle imaginait toujours le pire, ça évitait les ascenseurs émotionnels. Il y eu un bruit de combat, de coup donnés et elle tressaillit. Il fallait qu'elle l'aide. Seul contre plusieurs. Mais, elle était incapable de bouger. Incapable de l'aider. Elle était nulle. Une paire de chaussures apparurent dans son champ de vision. Elle remonta le regard et constata avec surprise que c'était le docteur. Alors il s'était débrouillé seul..

- Que les choses soient claire : Je m'en bats les couilles de ta situation avec ces types. Du moins, si tu veux pas en parler, je ne chercherais certainement pas à savoir, si tu as besoin d'aide, ça peut être négociable. Je tiens juste à ce que l'hôpital reste entier. Et c'est pareil pour le collègue qui vient de se tirer. Et je ne compte toujours pas te laisser dans les toilettes donc soit tu bouges jusqu'à mon bureau, soit je t'y traîne.

Elle eu envie de rire devant la dernière réflexion. Ce mec était un bulldog. Une fois qu'il voulait quelque chose, il ne lâchait rien. Elle se contenta d'hocher la tête et de sortir difficilement de sa cachette de fortune. Elle eu encore plus de mal à se mettre debout. Ben dis donc, elle avait plus morflé que d'habitude. Forcément, à force de rencontrer le béton et de lui faire des câlins. Elle se tint aux lavabos et regarda le docteur, prenant la parole pour la première fois.

- Je ne pense pas être capable de marcher jusqu'à votre bureau, Monsieur. dit-elle, le dernier mot en français.

Sa voix d'habitude calme et médiane, était rocailleuse est abîmée, comme si elle aussi avait courut un marathon. Elle baissa les yeux et vit que le sang qui coulait de ses blessures, importantes ou non, coulait sur le sol. Elle devait être bien amochée dis donc. Un constat plutôt calme. Pas bon. Si elle ne paniquait plus à la vue de son sang, alors son cerveau passait en mode "limitation des dégâts" et "choc traumatique". Bientôt il pencherait vers le "vaut mieux le coma". La fuyarde reprit rapidement :

- Désolée mais même si je n'aime pas l'idée, j'ai peur que vous deviez m'y traîner ...



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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyDim 15 Avr - 23:46

Il se força à être patient... mais ça devenait difficile. Il ne se sentait pas en sécurité avec les trois brutes épaisses au sol. Finalement, elle hocha la tête et commença à se relever et il réprima un soupir de soulagement. Au moins, elle n'allait pas lui compliquer la vie, bien. Par contre, le sang partout sur le sol, il aimait beaucoup moins... elle c'était fourrée dans quel merdier celle-là ?

Je ne pense pas être capable de marcher jusqu'à votre bureau, Monsieur.

Il haussa un léger sourcil, s'arrêtant dans le léger mouvement qu'il avait commencé pour aller l'aider. Monsieur ? Elle était française alors ? Dans le genre de situation dans laquelle elle était et avec ce renseignements, il en aurait déduit qu'elle faisait partie des hommes de lettres de France... s'il n'en avait pas été le chef. Et il en connaissait tout les membres, ont ne pourrait pas l'avoir là-dessus.
Intriguant donc... mais ce n'était pas vraiment le moment. Il nota donc l'information dans un coin de sa tête.

Désolée mais même si je n'aime pas l'idée, j'ai peur que vous deviez m'y traîner ...

Il sourit légèrement au ton employé par la jeune femme, l'y traîner donc ? Pour aggraver un peu plus ses blessures et prendre le risque qu'elle lui claque entre les doigts ? Non merci. D'ailleurs, à la voir, heureusement que son bureau comportait une salle de consultation, bien que la table de consultation matelassé ne soit tout de même pas extrêmement confortable.

Serrez les dents, la prévient-il.

S'approchant d'elle, il lui tourna le dos tout en la saisissant par le bras pour la hisser sur son dos, la maintenant en place en agrippant ses jambes... tout en tâchant de ne pas appuyer d'avantage sur ses blessures et dieu savait que c'était compliqué.

Faites-moi la liste de vos blessures et si possible des armes concernées, ça me fera gagner du temps.

Et aussi car il voulait éviter qu'elle perde connaissance tout de suite, l'option « coma » n'étant définitivement pas dans ses projets.
Il sortit lentement des toilettes, enjambant avec soins les chasseurs tout en prenant garde de ne pas trop secouer la demoiselle sur son dos encore une fois, pour ne pas aggraver son cas. Il avait beau sembler mal poli et brusque au premier abords, il restait un médecin et savait bien faire son boulot.

Il batailla un peu avec la porte de son bureau qui, heureusement, était non loin de là et pénétra dans la pièce avec un certain soulagement. La seul lampe sur son bureau était allumé et donc la pièce était plongé dans la pénombre ce qui leur évitait l'agression des néons qui ne durerait pas longtemps.
Sans fermer la porte, il se dirigea vers la pièce de consultation, bataillant une nouvelle fois avec la poignée.

Attention les yeux... marmonna-t-il avant d'appuyer sur l'interrupteur.

Et ce fut avec soulagement qu'il posa la jeune femme sur la table de soin.
Avec l'heure tardive, l'odeur aseptisé de la pièce et les néons l'agressait franchement mais il n'avait pas vraiment le choix. De nouveau, il lui tourna le dos pour se diriger vers les placards et la commodes où était rangé son matériel. Il n'avait plus qu'a espérer qu'il aurait tout ici et qu'il n'ai pas à crapahuter dans l'hôpital pour chercher quelque chose.

Besoin d'anti-douleur ou ça ira ?

Il n'en avait pas des très fort mais le but n'était pas de la rendre stone... surtout avec la perte de sang... merde, il aurait sûrement besoin de poches de sang...

Tu es de quel groupe sanguin ?

Il rassembla son matériel. Ah, peut-être de l'eau saline ? Hum... si elle n'était pas humaine c'était peut-être le mieux...
Il posa tout sur une petite tablette roulante pour la tirer jusqu'à la table de soin et donc la jeune femme.

Si tu as des détails à apporter, ce serait bien de le faire maintenant. Il faudrait aussi que tu enlève un maximum de vêtements... si tu as besoin d'aide, tu me dit.

La profession voulait qu'il ne déshabille pas ses patients... ce serait assez malvenue, surtout qu'elle était consciente et avait l'air d'avoir suffisamment vécut de chose sans qu'il n'en rajoute une couche de cette façon là. Mais s'il n'allait certainement pas la traiter comme une poupée en sucre pour autant.
Il ne fallait pas déconner non plus.
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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyLun 16 Avr - 15:18



Mode pilotage automatique activé ?
Un peu de repos dans ce monde de brutes ne serait pas de refus.

   
   
 
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...
Je ne suis pas fière de beaucoup de chose dans ma longue vie à commencer par ma vie elle même, mais si il y a bien une chose que je ne veut surtout pas que le monde découvre, c'est ma peau. Enfin, ma peau, les souvenirs qui ont gentiment été gravés dans ma peau.



- Serrez les dents.

Julie plissa les yeux et le regarda s'approcher d'elle. Elle fut surprise par son geste et le mouvement vers le haut quand il la hissa sur son dos. Tout compte fait, il n'allait pas la traîner jusque là-bas ? Bien, comme elle l'avait dit plutôt, cette idée ne l’enchantait pas des masses. Elle ne dit rien, et surtout ne gémit pas pendant qu'il agrippait ses jambes.Elle était déjà faible, si elle plus elle se mettait à exprimer sa douleur, son ego allait pas apprécier. Enfin le peu qu'il lui restait.

- Faites-moi la liste de vos blessures et si possible des armes concernées, ça me fera gagner du temps.

La liste de ses blessures ? Elle n'en savait rien. Elle ferma un instant les yeux pour se concentrer. Mauvaise idée car elle sentit à ce moment là l'engourdissement la gagner. Elle batailla pour rouvrir les yeux. Quand se fut fait, ils étaient dans une autre pièce, elle n'eut pas le temps de l'examiner qu'ils passaient déjà dans une autre salle.

- Attention les yeux...

Elle n'entendit pas l'avertissement, tous ses sens fixés sur l'odeur d'antiseptique de la salle. Elle détestait cette odeur. La lumière l'agressa mais ses yeux avaient l'habitude de passer rapidement des endroits sombres à des endroits lumineux. Elle repensa à sa première phrase et énuméra le peu de blessures dont elle avait l'existence pendant qu'il la déposait sur une table de soin froide.

- Hé bien ... Je suis tombée souvent, sur mes genoux. Je sais aussi que je me suis rattrapé un certain nombre de fois avec mes mains. Mes muscles hurlent de douleurs, et j'ai envie de vomir. J'ai froid également. Elle avait à peine constaté son état qu'elle se mettait à trembler. Elle n'était vraiment pas aidée punaise. Je ne sais pas si ils ont réussit à me tirer dessus mais je ne dois pas trop souffrir de coupures d'armes blanches.

Elle se tut, le regardant s'affairer. Un vrai professionnel. Peut être avait-elle joué d'un peu de chance dans son océan de malheurs.

- Besoin d'anti-douleur ou ça ira ? Tu es de quel groupe sanguin ?

Elle secoua la tête à la première question. Si il utilisait ses choses sur elle, non seulement elle allait sans doute s'endormir directement, mais elle ferait sans doute une réaction terrible aux produits. Quand elle était jeune, ils en avaient beaucoup utilisés sur elle. La seconde question la laissa dans le doute.

- Euh je n'en sais rien ...

Ils n'avaient pas cru bon de le lui dire. En même temps à cette époque là, elle n'était pas sure que les groupes sanguins existent. Entre temps, elle avait été trop occupée à fuir et à couvrir ses traces pour s'en soucier. Le médecin revint vers elle poussa une table métallique sur laquelle étaient posés beaucoup d'objets qu'elle ne connaissait pas. Elle n'avait pas bougée et il la regarda rapidement.

- Si tu as des détails à apporter, ce serait bien de le faire maintenant. Il faudrait aussi que tu enlève un maximum de vêtements... si tu as besoin d'aide, tu me dit.

Quels détails ? Quels genre de détails seraient utiles ? Mais cette partie de la phrase fut occultée par la suite. Il voulait qu'elle se déshabille ? Mais ... Et si il voyait son dos et ses cicatrices ? Non il ne pouvait pas les voir, elles étaient bien cachées. Elle avait lancée un sort dessus. Il n'avait jamais faillit. Mais elle n'avait jamais été dans cet état. Elle hocha pourtant la tête. Espérant de tout coeur que sa Magie ne faillirait pas. En grimaçant elle enleva sa veste et son t-shirt, ne portant plus qu'un soutient-gorge simple, sans fioritures. Elle regarda le moins possible son corps. Tant qu'elle ne regardait pas, la douleur n'était pas trop vive. Le pouvoir de l'esprit sur le corps. Bon le haut s'était fait. Maintenant le bas. Elle serait bien incapable de se lever pour enlever son jean. Déjà parce qu'elle n'avait pas la force et ensuite parce que ses mains seraient incapable de tenir quelque chose. Elle regarda autour d'elle.

- Avez vous une paire de ciseaux ?


To be continued ...


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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyLun 23 Avr - 19:28

Froid et envie de vomir... ça ne faisait pas vraiment bon ménage. Bien que le froid puisse être expliquer par des facteurs externes comme la perte d'adrénaline et... il ne faisait pas chaud dans cette pièce. Il mit d'autre instrument sur la tablette, se préparant mentalement à devoir extraire une balle. Qui se recevait une balle sans le remarquer ?
Trop de monde dans cet univers répondit ironiquement sa conscience. Groupe de chasseurs de merde.

Aucun groupe sanguin, pourquoi ça ne l'étonnait pas plus que ça ? Il ferait donc à l'eau saline et tant mieux car ça, il l'avait en réserve dans sa salle de soin qu'il utilisait comme salle d'appoint quand lui-même était blessé et devait se débrouiller seul. Comme quoi, cela pouvait toujours servir.
Il revint donc vers elle, lui ordonnant presque de retirer ses vêtements et de lui indiquer des détails qu'il aurait oublié de demander. Par respect, il détourna tout de même les yeux alors qu'elle entreprenait de retirer sa veste. Même s'il allait la voir après, autant lui donner le peu d'intimité dont il était capable et puis, ce n'était pas un voyeur. Aucun détails ne vint toutefois...

Avez vous une paire de ciseaux ? 

Pourquoi faire des ciseaux ? Il se retourna vers elle, voyant qu'elle avait retirer son haut et qu'elle avait apparemment un soucis avec son pantalon. Puisque de toute évidence, elle ne tenait plus sur ses jambes et perdait pas mal de sang, c'était effectivement évident.
Deux choix s'offrait donc à lui : l'aider à retirer son vêtement ou le faire au ciseaux... ses fringues étaient foutues et ce n'était peut-être pas le moment de perdre plus de temps, il votait donc pour la paire de ciseaux.

Faisant le tour de la table où elle se trouvait en vitesse, il récupéra la paire dans le meuble derrière elle, son regard accrochant le dos de la demoiselle alors qu'il reprenait la place qu'il occupait un peu plus tôt. C'était lui ou il venait d’apercevoir un sigle de sorcellerie ? Il soupira. C'était pas important. Du moins, pas pour le moment.

Ne bouges pas, je découpe ton jean et tu n'as pas besoin d'une blessure supplémentaire. Par contre, désolé de te demander ça comme ça, mais si tu n'es pas humaine ce serait bien de me le dire maintenant. Le but n'est pas que mes soins ne fasse pas effet et qu'on perde du temps pour rien sauf si tu veux vraiment te vider de ton sang sur ma table.

Attendant sa réponse -ou qu'elle se reprenne-, il découpa donc le vêtement en faisait gaffe de ne pas trop la toucher avant de jeter la paire sur la petite tablette à côté d'eux. Oui c'était laisser une arme à la portée de l'inconnu et oui il s'en foutait. Il était en mode médecin et pas en mode chasseur du dimanche et il espérait bien qu'elle comprenne qu'il ne lui voulait pas de mal. Le lundi soir à cette heure-là n'était définitivement pas fait pour combattre.
Relevant les yeux vers elle, il examina tout d'abord la blessure à son épaule, la maintenant d'une main pour qu'elle ne bouge pas.

Je confirme, blessure par balle. Je dois la retirer donc... fais comme tu peux pour pas me briser les tympans ou j'ai une spatule en bois.

Fort pratique pour éviter de crier et accessoirement de se mordre la langue.
Prenant ses instruments sans attendre de réponse -la spatule était sur la tablette à sa portée de toute façon-, il commença son travail avec la première étape : virer la balle de là. Et une fois cela fait, il s'attaqua au reste, soupirant en voyant certaine blessure nécessitant des points de sutures mais surtout, des cicatrices bien plus anciennes et parfois mal soignée. Quand le haut fut soigné au maximum, il lui refila sa blouse qui mit sur les épaules de la jeune femme.

J'ai pas mieux contre le froid pour le moment. Bouges pas que je m'occupe de tes jambes.

Et allez, c'était repartie pour un tour.
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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyMar 8 Mai - 14:50



Le sommeil est un luxe,
la fatigue une option non voulue

   
   
 
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La pièce était sombre, immense et circulaire. Elle avait de grands symboles marqués dans le sol gravés dans un grand cercle qui faisait la taille de la pièce. Il n'y avait que des chaines qui pendaient du haut plafond, si haut qu'on ne le voyait même pas. Une grande cheminée était le seul décor. Pas de fenêtres, et la sortie était les doubles portes en bois massif, renforcés de fer forgé. Je me demande si le fruit de la plupart de mes cauchemars existe encore...




- Ne bouges pas, je découpe ton jean et tu n'as pas besoin d'une blessure supplémentaire. Par contre, désolé de te demander ça comme ça, mais si tu n'es pas humaine ce serait bien de me le dire maintenant. Le but n'est pas que mes soins ne fasse pas effet et qu'on perde du temps pour rien sauf si tu veux vraiment te vider de ton sang sur ma table.

Elle le regarda un peu à l'ouest. Cette remarque était logique non ? il ne la faisait pas parce qu'il avait vu son dos. Bien sur que non, sa magie ne pouvait pas s'être affaiblie à ce point là. Julie le regarda découper son jean. Professionnel jusqu'au bout des ongles. Elle avait de la chance dans son malheur. Ne s'était-elle pas déjà fait cette réflexion ? Aucunes idées. Elle commençait vraiment à être fatiguée là. Cette dernière s'était abattue sur elle tel une chape de plomb sur une plume, et elle n'aimait pas être la plume. Elle se fit violence pour lui répondre, ne cherchant même plus si elle en disait trop.

- Ne vous en fait pas, mon corps est tout ce qu'il y a de plus humain malheureusement. Tous vos soins fonctionnerons.

Il se mit à examiner son épaule. Elle en conclut donc qu'elle devait être blessée.

- Je confirme, blessure par balle. Je dois la retirer donc... fais comme tu peux pour pas me briser les tympans ou j'ai une spatule en bois.

Monsieur lit dans les pensés ? Sans doute pas. Ou alors ce sont ses pensés à elles qui sont trop lentes. Fort possible. Elle le vit approcher sa main de son épaule et comprit les dernières réflexions du médecin. Elle n'avait pas besoin de spatule. Se faire retirer une balle était une douleur bien faible par rapport à ce qu'elle avait vécue. Elle utilisa tout de même la vielle technique qu'elle utilisait lorsqu'Ils l'emmenait dans la salle spéciale. Elle se mit en semi-transe. Son âme se recroquevilla sur elle même, bloquant tout sens du toucher. Bloquant également la douleur. Mais elle restait quand même consciente de se qui se passait autour d'elle. De ce que faisait le médecin, de ce qu'il disait.
Après ce qui lui parut une éternité, l'homme se releva et lui mit sa blouse sur les épaules.

- J'ai pas mieux contre le froid pour le moment. Bouges pas que je m'occupe de tes jambes.

Elle sortit brièvement de son état et ressentit ce qu'elle appelait le contre-coup. Un fin extrait de se que son corps aurait du ressentir si elle n'avait pas tout bloqué. C'était comme une brusque brûlure à son épaule. Aussi vive que courte. Mais elle la passa sous silence ce souvenant qu'elle était sortie de son cocon pour le remercier.

- Merci.

Sans plus rien dire, elle le regarda s'activer. La douleur de ses jambes était moindre et elle n'eu pas besoin de se mettre en transe, mais elle sentait qu'elle allait de plus en plus avoir besoin d'un endroit sur pour dormir. Parce que là, elle était incapable de faire quoi que se soit. Le médecin pourrait la tuer sur le champ qu'elle ne bougerait pas.




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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyLun 4 Juin - 15:51

Il eut à peine finit de soigner ses jambes qu’il entendit un léger bruit de chute et il soupira en levant les yeux sur la jeune femme qui s’était endormie avant de chuter sur la table de soin… ou alors elle avait simplement perdu connaissance, soit. Il en avait terminé de toute façon. Il restait à présent plus qu’a savoir quoi faire d’elle…
Il passa une main dans ses cheveux tout en la regardant. La laisser dans sa salle de consultation était exclu. Lui prendre une chambre d’hôpital ? Si les autres revenait, c’était un coup à faire exploser les locaux et s’il lui prenait une chambre tout court… il aurait seulement la sensation de l’avoir soigné pour rien là.

Rangeant à la va-vite ses instruments, il récupéra un drap dans lequel il enroula la jeune femme comme un rouleau de printemps avant d’aller chercher ses propres affaires. Une fois qu’il fut certain de n’avoir rien oublié, il la prit dans ses bras et partit en direction du parking sous-terrain tout en surveillant les alentours d’un air attentif. Ils ne devraient pas revenir ce soir mais ne savait-on jamais…
Arrivés à la voiture, il l’allongea tant bien que mal sur les sièges de derrière, fermant les portes à clef avant de prendre le volant en direction de chez lui. Cela épargnerait pas mal de questions et autres désagréments.L’inconvénient et qu’ainsi il donnait son adresse à une inconnue suspecte… mais bon, il n’était plus vraiment à cela près.

La demi-heure de trajet pour atteindre sa maison perdu dans la campagne lui sembla bien long mais un coup d’œil dans le rétroviseur le renseigna rapidement sur le fait qu’elle dormait encore. Au nombre de blessure et à la fatigue autant physique que mental à son avis, ce ,’était franchement pas étonnant.
Il se gara directement en face de la porte d’entrée, sortant ses affaires et ouvrant la porte pour tout poser sur le bar qui séparait la cuisine du salon puis il retourna à la voiture pour récupérer l’inconnue aussi délicatement que possible. Ne prenant pas la peine de fermer les portes, il se dirigea automatiquement vers sa chambre pour la déposer entre les couvertures, la déroulant de son draps de fortune qu’il balança dans un coin de la pièce avant de retourner chercher ses « instruments de torture ». Une fois qu’il se fut assuré qu’elle n’avait pas de fièvres, il lui colla une perfusion d’eau saline pour aider son corps à renouveler son sang avant de quitter la chambre sans en fermer la porte.

Récupérant une bière dans le frigo, il s’appliqua à fermer toute les portes à clef et de vérifier que tout était bien fermé, volet comprit. Une fois cela fait, il alluma la télé tout en coupant le son puis alluma la petite lampe avant de s’allonger dans le canapé et récupérer le livre qui trônait sur la petite pile de livre sur la table. Une livre ancien sur les sorcières…
Maintenant, il ne manquait plus que la petite blonde se réveil ce qui risquait de mettre un moment. Sans y prendre garde, il s’endormit sur le canapé.
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MessageSujet: Re: Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod]   Il n'arrive jamais rien le lundi. [Ft. Laurence W. Llyod] EmptyLun 20 Mai - 13:30


FUIR OU NE PAS FUIR ?
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Le monde se résumais à un océan de douleur et de brouillard. Douleur qui irradiait principalement de son épaule et de ses genoux. Brouillard qui s'étendait partout et surtout dans sa tête. Il lui fallut un certain temps avant de sortir du champs de ruine qui semblait être son esprit et se réveiller complètement. Quand son regard clair et changeant ne fut plus flou, il se fixa sur la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle n'était pas dans sa chambre d’hôtel c'était sur, mais alors où ? ... Tout lui revint en mémoire et elle se releva en position assise d'un coup, réveillant également la douleur et lui tirant un gémissement. La chambre était simple et par le Ciel ! elle n'avait pas envie de sortir de ce lit confortable et de la sensation illusoire de sécurité qu'il apportait mais il fallait bien qu'elle reparte. Les chasseurs de la veille allaient surement la chercher et poser problème au docteur qui l'avait aidé. Donc la fuite était la meilleure option. Non ?

La jeune femme posa les pieds sur le sol et se demanda rapidement si ces jambes allaient la porter. Après tout, elle ne saurait pas si elle n'essayait pas n'est ce pas ? Sans plus y réfléchir, elle se leva et tomba au sol instantanément dans un choc sourd. Super ma grande ! Elle était fixée. Avec une grimace, elle prit appuis sur le mur et poussa. Sans effet, ses jambes n'y mettaient aucunes bonnes volontés. Elle soupira et prit une grande inspiration pour se calmer. Elle expira longuement et continua ce petit rituel pendant quelques secondes. Une fois calmée elle rouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Que pouvait-elle bien faire dans cet état ? Son regard changeant accrocha une porte entre ouverte et elle supposa fortement que c'était la salle de bain. Elle essaya une fois encore de se relever et cette fois ci, réussit. Sur ses jambes tremblantes elle s'y dirigea et se passa un coup d'eau sur le visage. Que pouvait-elle bien faire à présent ? Elle n'allait pas pouvoir fuir très loin, en tout cas, sans utiliser ses pouvoirs ... Ce qu'elle ne ferait pas. Et elle savait qu'il était plus qu'impolis de partir sans remercier celui qui nous avait aidé ... Le dilemme était grand. Mais la question à un million était : Serait-elle même capable de changer de pièce ? Elle se tenait au lavabo pour le moment et avait la mauvaise impression que si elle lâchait, le sol et elle allaient se rencontrer encore une fois.

Avec détermination, la jeune femme repassa dans la chambre en s'aidant des murs. Elle se dirigea alors vers ce qu'elle supposait être les pièces principales. Bingo ! Comme quoi son instinct pouvaient avoir quelques ratés, en général il pétait le feu. Du coin de l'oeil, elle aperçut le docteur endormit sur son canapé. Et la culpabilité la reprit. Devait-elle fuir ? Oui c'était même une obligation. Mais elle ne pouvait pas partir sans rien dire ... Ou sans même laisser un cadeau de remerciement... Elle détestait ce genre de situation. Elle ne savait pas comment réagir et souvent, elle faisait le mauvais choix. Sur ses jambes tremblantes, elle se dirigea vers une fenêtre pour observer le temps. Elle devait avoir dormit plusieurs bonnes heures puisque le soleil se levait. C'était sans doute également pour cela qu'elle était plus faible. Sa source de pouvoir s'étiolait et laissait place à celle de sa parente. Depuis combien de temps n'avait-elle pas prit le temps de se poser ? De contempler le ciel sans s'inquiéter ? Juste d'apprécier le moment ? Elle ferma les yeux quelques instant pour mieux sentir les rayons de l'astre solaire lui caresser la peau.




:copyright: FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH
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