It's showtime folks
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
It's showtime folks

Bienvenue au pays des bisounours /o/I think you pissed off my sandwich
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 L'enfer s'est de survivre.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Amedee Hollow

L'enfer s'est de survivre. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyVen 13 Avr - 18:36



Une journée passable
La mort rattrape toujours ceux qui la fuient

   
   
 
Feat
Laïalus M. Whelan
Inconnu ▬ Petite nature ?
...
La douleur est un concept très subjectif. Il est étonnant tout ce que peut ressentir un corps humain. Encore plus étonnant quand le seuil de tolérance est dépassé. Mon seuil de douleur est très haut. Me déboîter l'épaule équivaux à peu près à faire craquer un doigt pour une personne normale. C'est peu être un des seuls points positif de mon syndrome post-traumatique.


Splendide. Magnifique. Ce sont des mots que tout homme normal aurait utilisé pour décrire la vue qui s'offrait à moi. Le soleil montant lentement dans le ciel, faisant briller les immeubles, illuminant l'architecture que les américains prennent pour de l'architecture "historique" mais qui n'est pas plus vielle que mes arrières grands-parents. Rien de comparable à l'Europe. Devant la baie vitrée de mon appartement, je contemplai la ville qui s'étendait à mes pieds. Une vue toujours aussi non plaisante. Mais cette fine plaque qui me sépare du vide, me sépare également de la perte du peu d'âme qu'il me reste. Je restai perdue dans mes pensés pendant quelques secondes puis haussai les épaules. Assez de poésie pour aujourd'hui. Je me retournai et mon oeil accrocha mon glock qui était posé sur la table basse. Rapidement je le ramassai et le passai dans l'étuis de sécurité que je portais à l'aine. Beaucoup le portait à la ceinture contrairement à moi. Mais je n'aimais pas être entravée lorsque je bougeais et le port de gilet par balle épais m'avait habituée à avoir quelque chose sous mon bras. En plus de cela, il était nettement trop facile de prendre une arme dont l'étuis était à la ceinture. N'importe qui -même un gosse de cinq ans- pouvait le faire. Et il aurait été dommage que je tue un gosse de cinq ans parce qu'il m'a menacé avec ma propre arme. Dommage et proprement humiliant. Contrairement à certains, je tenais à garder une image propre et nette. Enfin, autant que faire se peut. Je pris ma veste de cuir et l'enfilai rapidement, retenant une grimace de douleur. Enfin non de douleur, disons plutôt de gêne. Niveau douleur, j'avais vécu bien pire. Le dernier combat auquel j'avais participé s'était passé plusieurs jours auparavant mais mon épaule se remettait juste. Mon adversaire avait habilement joué de sa taille pour me la déboîter, presque me la casser. Mais ce ne fut pas suffisant. J'avais gagné. Comme d'habitude. Rapidement avant de partir je vérifiai que j'avais tout. Mes clés, mon insigne, les menottes, ma carte de crédit et mon portable. Mes couteaux de lancer dans mes bottes, deux dans chaque, mon couteau dans ma poche droite, deux chargeurs pour mon arme de service, mes gants, ma lampe torche, un briquet et un silencieux. J'avais tout. J'hochais la tête pour moi même et sortis de chez moi. Je verrouillai et me mis en route. Encore une journée passable qui commençait.

Passable. Ce matin, j'avais bien deviné comment allait être la journée que je venais de vivre. Les mêmes réflexions cachées des officiers qui sont censés travailler avec moi, les mêmes regards en coin. Point positif, le café matinal avait été bon. Enfin meilleur que la nourriture solide qui a toujours un gout de cendre, quoi que je mette dedans. Autre point positif, j'avais arrêté un pyromane qui terrorisait les refuges depuis une bonne semaine. Pas les refuges pour sans-abris. Non les refuges pour animaux. Nettement plus sadique. Contrairement aux sans-abris, les animaux enfermés dans des cages ne peuvent pas fuir. Ils ne peuvent que subir. Espèce de connard de trou du cul décérébré. Voila ce que j'aurais aimé lui dire quand je l'ai eu en face de moi cet après-midi. Mais ma mère m'a bien éduquée. Et une dame ne jure pas. J'ai été diplomate et cordiale, le tout dans le respect et la bonne entente.
Après l'avoir repéré, je lui ai lâché un couple de berger allemands, spécialement entraînés, aux fesses. Je les avaient avec moi depuis deux jours déjà. Je savais que j'allais bientôt le coincer. J'aime les chiens. Surtout cette race ci. Enfin j'aimais les chiens. Maintenant ? j'en sais trop rien. Bref, revenons à notre pyromane fuyard. Disons juste qu'il n'est pas allé bien loin. Je l'ai arrêté, lui ai mis les menottes et pour lui montrer mon point de vue, lui ai mis une droite. Juste pour faire bonne figure. Les chiens lui avaient abîmé le postérieur ainsi que la partie inférieure du corps, par pur soucis d'équité, j'ai fais pareil pour la partie supérieure. Au moins le commandant n'a pas posé de question à la vue de la tâche bleuâtre qui avait commencée à se former sur la partie droite de son visage. Si jamais quelqu'un fait une réflexion, disons que les chiens l'ont fait tombé sur un cailloux. A part cet épisode très satisfaisant, la journée avait continuée son cours sans vraiment plus de surprise.
Mais le troisième point positif de cette journée passable n'avait pas encore eu lieu. Je garai ma moto dans le hangar désaffecté qui servait de parking à la petite "fête" qui avait lieu ce soir. Sans plus de cérémonie, je passais dans le second hangar. Celui ci était plus grand mais plus sombre également. Un seul gros faisceau lumineux illuminait la pièce. Formant une piste de danse. Une danse particulière certes, mais une danse quand même. Le hangar était déjà plein de monde. Plein, étant un superlatif, mais dans le milieu, ça faisait beaucoup. Je me postai un peu en retrait, attendant que Grant me voit et vienne vers moi. Ce ne fut pas long. Un malabar se pencha à son oreille et un sourire naquit sur le visage bourru de mon cher entremetteur. Joli nom de métier. Autre secteur que celui de l'amour. Celui qui dirigeait la soirée vint vers moi. Plus il s'approchait, plus je levais la tête. Du haut de ses deux mètres, cet ancien des forces spéciales américaines me surpassait largement.

- Crevette !

Je voulus grimacer mais n'en eu pas le temps. Il posa sa main -enfin sa paluche, aussi grande que ma tête- sur mon épaule et je sentis mes genoux plier. Il faisait ça à chaque fois. Et à chaque fois, je me taisais. Autant pour le surnom que pour le choc dans mes genoux. Se mettre à dos celui qui m'empêchait de sombrer plus en avant dans la folie serait embêtant. En plus, étant plus jeune, je lui devait le respect. J'hochais la tête pour lui rendre son salut. Il me tendit un petit sac que je pris pendant qu'il me donnait ses habituels conseils.

- Ce soir, j'ai un adversaire, un peu particulier. Ma curiosité fut touchée et retomba aussi vite qu'un soufflet tandis qu'il continuait. J'ouvris le sac et en sortit deux rouleaux de tissus. Je sais qu'il est doué en combat, mais je n'en sais pas plus. Il vient de temps en temps voir les combat de coqs. Je n'ai pas plus d'informations.

Les "combats de coqs" sont des combats que je qualifierais d'"apparats". Deux combattants se battent pour les beaux yeux de riches imbéciles. Les combats sont bien évidemment truqués et mis en scène pour que ce soit le plus spectaculaire possible. Et les dindons n'y voient que du feu. Ils en redemandent en plus. Si mon prochain adversaire participait à ce genre de soirée débile, alors ce devait être un gosse de riche qui pensait pouvoir se battre rien qu'avec les enseignements réglos d'un quelconque cours de boxe anglaise. Je détestais ça. Ils venaient ici, souvent en groupe, dans leurs jolis costumes et se moquaient des combattants, souvent des vétérans. Ceux qui avaient vécus la vraie vie. Le vrai enfer. Ils riaient, se moquant l'un des vêtements l'autre d'un borgne. Ses petits fils à papa venus pour "inculquer" une leçon au bas peuple. C'était en général à ce moment là que Grant me signalais que j'avais pas le droit de leur inculquer les bonnes manières en dehors du cercle de combat. Règle que je me faisais une joie de suivre. Mon adversaire repartais souvent sans le sourire de suffisance qu'il avait eu en entrant. En fait, il repartait souvent dans une ambulance pleurant ses chers parents plein aux as. La voix grave et rocailleuse de Grant me sortit de mes pensés.

- Par contre, ne l’abîme pas trop, c'est une bonne source de revenus. Soit sympas avec lui.

J'eu envie de soupirer mais j’acquiesce. Encore une fois, faire chier le mec qui m'avais tant aidé par le passé n'était pas une bonne idée. Je finis de nouer les bandages autour de mes mains, pliai les poignets pour vérifier que j'avais laissé la marge niveau souplesse et une fois satisfaite jetai le reste dans le sac. Grant repris le sac et me fit un signe de la main en partant. La soirée allait commencer. Elle ne se limitait pas à un combat, je serais bien trop prétentieuse de penser que je suis une attraction à moi seule -en même temps, je ne supporte pas être aux centre de l'attention, j'ai tendance à être un peu susceptible quand ça arrive-. Il y avait en général entre cinq et dix combats chaque soirs. Tant qu'il y avait des combattants en fait. Même si ce cercle était nettement mieux géré que beaucoup, sachant que les combattants n'entraient dans la danse seulement si Grant était d'accord. Que ce soit parce qu'il appréciait les compétences au combat ou parce qu'il était payé pour. La soirée commença et deux hommes entrèrent dans le cercle de lumière. Comme ce n'était pas à moi de passer pour le moment, je gardai ma veste et partis me poster dans un recoin de l’entrepôt. Appuyée contre une colonne d'acier, j'étais parfaitement placée pour voir tout ceux qui entraient ainsi que la scène.


To be continued ...


©️ Never-Utopia



Dernière édition par Amedee Hollow le Jeu 13 Sep - 8:40, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Laïalus M. Whelan

L'enfer s'est de survivre. Vcww
Laïalus M. Whelan


Messages : 10
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptySam 14 Avr - 0:50

Les conseils de l'ennui sont les conseils du diable


Un verre de Whisky à la main, il restait immobile sur son large canapé, observant la ville salle et bruyante en contrebas par la magnifique baie vitrée qui composé un mur entier de son salon. Ennuyeux... les humains étaient ennuyeux et lui-même s'ennuyait à tel point que cela ne devrait pas être permis. Il était certes, plus confortablement installé qu'en Enfers mais il n'en restait pas qu'il s'ennuyait ferme.
Il poussa un léger soupir, fermant les yeux tout en laissa sa tête retomber en arrière contre le dossier du canapé. Il allait finir par mourir d'ennui... Ce serait quand même ironique pour un prince de l'Enfer.

Son téléphone bipa mais il ne broncha pas, restant quelques minutes dans son immobilité totale avant de consentir à se lever, finissant d'une traite son verre avant de le poser silencieusement sur la petite table en verre puis rejoignit à grand pas la grande table en bois massif pour récupérer son téléphone. Tiens, tiens... un ami. Un sourire léger orna ses lèvres. C'est vrai qu'il avait demandé à ce « Grant » s'il pouvait lui organiser un rendez-vous un de ces soirs, c'était lassant de toujours regarder, surtout des combats truqués. Évidemment, l'homme avait protesté gentiment et pour cause, il finançait assez agréablement la chose. Mais il avait insisté, brossant dans le sens du poil et signalant qu'il ne risquait pas grand-chose. L'autre avait rit en lui expliquant que pas mal de gosses de riches étaient tombés mais il avait fini par accepté. Et voilà que le rendez-vous tombé, ce soir. Finalement, la soirée allait peut-être mieux finir que le reste de la journée.

S'étirant un peu, il lissa sa chemise immaculée et vérifia que refit correctement son nœud papillon avant de passer sa veste de costume aussi noir que son pantalon. Récupérant son téléphone qu'il glissa à l'intérieur de sa veste de costume, il sortit de l'appartement sans prendre la peine de fermer à clef. De toute manière il était au seizième étage et tout l'immeuble -entièrement vide- lui appartenait. Alors à quoi servait de prendre des prudences inutiles ? Surtout que ces « vrais » visiteurs ne prendraient certainement pas le temps de frapper à la porte s'ils voulaient lui parler... si ce n'était que parler. Mais malheureusement, il n'avait pas eu ce genre de visite depuis un moment déjà.

Marchant joyeusement, il regardait les humains se presser sur le trottoir, les mains dans les poches et l'allure décontractée. Inutiles et bruyant, même pas digne de tromper son ennuis... c'était d'une tristesse à mourir. C'est dans ces moments-là qu'il comprenait Lucifer.
Arrivé dans un petit parking souterrain, il récupéra sa moto et enfila son casque avant de sortir en trompe du parking,soupirant légèrement en voyant quelques airs offusqué. Pauvres choses.

Il parvint à l'endroit du rendez-vous une bonne quinzaine de minutes plus tard, se garant bien gentiment à sa place habituelle et en déposant le casque sur sa bécane. Tranquillement et silencieusement, sa démarche ressemblait assez à celle d'un félin alors qu'il rejoignait le groupe tout en retirant sa veste de costume qu'il passa sur son bras. Souriant avec un hochement de tête pour saluer l'entremetteur, il remonta toujours avec un geste élégant les manches de sa chemise avant de défaire son nœud papillon, laissant les lanières noir retomber de chaque côté de son cou.

Bonsoir à vous~ Lança-t-il à la cantonade.
Bonsoir Meth', en retard ce soir ?
J'étais un peu occupé, les demoiselles ont leur caractère vous savez~

Il sourit un peu plus au rire de l'autre, posant sa veste sur le premier rebord libre qu'il voyait. Maintenant, il ne lui restait plus qu'a profiter de la fête jusqu'à ce que ce soit son tour. On lui avait promis une dragonne, alors il avait hâte de voir ce qu'elle valait.


Si une fleur née au travers des Enfers,en est-elle plus belle ?


©️ Halloween


Revenir en haut Aller en bas
Amedee Hollow

L'enfer s'est de survivre. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptySam 14 Avr - 18:56



Ce devient intéressant ...
Il y a une différence énorme entre celui qui cherche à se dépasser et celui qui veut être le meilleur. Le premier travaille sur lui le second par rapport aux autres.

   
   
 
Feat
Laïalus M. Whelan
Inconnu ▬ Arrogant
...
Ma mère me disait souvent que les premières impressions sont rarement fausses mais que l'instinct n'est pas infaillible. J'ai souvent pu vérifier ce fait, même si à ce jour, je peux compter sur les doigts de ma main les fois où mon instinct à faillit. Lui, il ne m'inspire pas confiance. J'ai envie de lui faire avaler ses dents pour ne plus voir son sourire colgate. Oui rien que pour ça.


Les derniers combats se finissaient et je savais que ça allait bientôt être à moi d'entrer en scène. Du coin de l’œil j'aperçus un homme entrer dans l’entrepôt. Habillé d'un costume noir et d'un nœud papillon, propre sur lui, un regard suffisant. Ce devait être mon adversaire. Il n'y avait que ces riches imbéciles pour se montrer comme ça dans un endroit pareil. Je me redressai et commençai à me frayer un chemin vers l'autre coté de la piste de "danse". Au milieu du cercle de lumière deux hommes dansaient. Je pouvais prédire sans faillir qui allait gagner. Simple comme bonjour. Le petit. Il avait la rage de la victoire dans son regard. C'est le genre de regard que l'ont apprend à avoir sur le champ de bataille. Il gagnera, même si il doit y laisser sa vie. Le résultat prédit, je continuai à me diriger vers Grant et celui qui me servira de paillasson. Pour la plupart des hommes ici, je n'aurais pas été aussi catégorique. La certitude n'est bonne qu'une fois le combat fini, et même toute l'expérience du monde ne peut rien faire face à l'imprévus. Mais lui, il me dérangeais. Et je n'aimais pas ça. Donc j'allais me le faire, pour prouver à mon instinct qu'il ne valait pas le coup qu'il s'en fasse.

-Grant-
Je regardais les deux hommes se battre dans le cercle. Je grimaçai au coup bas que le plus petit des deux combattants donna. Bordel de cul, j'aurais pas parié sur lui. Je tournai la tête au moment où le bobo entra dans la salle. Alors il était venu ? Je ne m'y attendais pas. En même temps, je ne comprendrais surement jamais ces fils de riches. Mais qui pouvais-je ? Tel un mannequin sortant du salon VIP des oscars, Meth entra dans la salle dans son beau costume de cérémonie noir. Quel cliché. L'homme à la chevelure sombre me salua d'un signe de tête et je me dirigeai vers lui. Il était en retard. Techniquement il aurait du arriver au début de la cérémonie. Heureusement pour lui, il arrivait à temps pour son combat. Si il était venu en retard, Reaper n'aurait pas appréciée. Elle passait beaucoup de chose mais je préférais éviter de perdre un client aussi généreux en billets parce qu'il avait énervé ma petite. Quand j'arrivai à ses côtés, sans étonnements il se trouva devoir lever la tête pour me regarder dans les yeux. J'eus un sourire carnassier, sortis un cigare de ma veste de cuir et l'allumai. Je le coinçai entre mes dents et regardai celui qui avait expressément demandé Reaper - enfin le combattant le plus fort- comme adversaire. Non seulement il l'avait presque ordonné mais il avait rajouté une coquette somme avec sa demande. Je n'acceptais que rarement ce genre d'offres, mais je n'avais pas trouvé d'adversaire potable pour elle. Alors en attendant que les vrais combattants arrivent, j'avais accepté. Il lui servirait de mise en bouche.

- Bonsoir à vous. Lança t-il.

- Bonsoir Meth, en retard ce soir à ce que je vois ?

J'haussais un sourcil, sachant que le bout rougeoyant du cigare donnait une lueur rouge à mon visage.

- J'étais un peu occupé, les demoiselles ont leur caractère vous savez~

Oui je savais. Mais je doutais que ce ne soit vrai. Du coin de l'oeil je vis Reaper fendre la foule pour venir vers nous. Au même moment, le petit gagna, écrasant son adversaire au sol. Celui ci allait avoir besoin de soins d'urgence. Je fis un signe rapide aux médecins que j'avais engagés et ils transportèrent le blessé dans un endroit aménagé en tant que qu'infirmerie de fortune. Mon second déclara le petit victorieux et commença à faire le tour des paris. J'avais deux, trois minutes devant moi pour faire le point entre Reaper et Meth. Je me tournais vers Meth qui avait posé sa veste entre temps.

- Bon, mon garçon. Tu a demandé à affronter Reaper. Tu peut encore renoncer tant que tu n'est pas entré sur la piste de danse. Je désignai le cercle formé par les projecteurs. Le combat se finit quand l'un des deux combattants déclare forfait ou ne peut plus combattre. Je vis Reaper arriver à ma droite et me décalai pour la laisser en face de son futur adversaire. Crevette, voici Meth, ton adversaire.

-Reaper-
Prétentieux. Ce fut le premier mot qui me vint à l'esprit quand je m'arrêtai devant lui. Il était grand. Plus grand que moi -quoi que se ne soit pas dur- et élancé. Mais il était une larve comparé à Grant. Au moins ça ne changerait jamais. Je saluai mon adversaire et remarquai que le second de Grant venait de finir de prendre les paris. J'enlevai donc ma veste pour la donner à Grant qui la posera dans un endroit sur et me la rendra à la fin. En débardeur noir je m'avançai et entrai dans le cercle de lumière. Je fixai Meth. J'étais prête à danser. Et toi ?


To be continued ...


©️ Never-Utopia



Dernière édition par Amedee Hollow le Jeu 13 Sep - 8:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Laïalus M. Whelan

L'enfer s'est de survivre. Vcww
Laïalus M. Whelan


Messages : 10
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyDim 15 Avr - 18:03

Les conseils de l'ennui sont les conseils du diable


Ce cher Grant avait toujours un sourire adorable et pour un humain, il l'aimait bien. Il avait des valeurs malgré la situation et il aimerait bien les tester un jour. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui, il devait inviter une dragonne à danser. A moins que cela soit une véritable faucheuse mais il avait un sérieux doute.
Il salua donc l'entremetteur, toujours de bonne humeur et un brin amusé par l'allure que donnait l'homme. Échange de politesse et excuse bateau que l'autre ne sembla pas croire, mais il ne fit aucune remarque, c'est aussi ce qu'il appréciait chez l'homme, pas de mondanité inutile.

Il suivit le regard de l'ancien soldat, tombant sur une... une... Une femme. Vraiment petite et qui ne payée pas vraiment de mine. C'était donc elle la gamine qui terrorisait les gosses de riches à ses heures perdues ? Bon, il devait lui-même avouer qu'il ne fallait pas grand chose pour mettre à genoux ces imbéciles mais là, il devait dire qu'il était plutôt impressionnait. Enfin, l'habit ne faisait pas le moine mais au moins, il pouvait être certain qu'elle était humaine sinon, il l'aurait sentit.
Il ne restait plus qu'à savoir si la soirée allait être vraiment amusant ou si on lui avait mentit sur la marchandise.

Bon, mon garçon. Tu a demandé à affronter Reaper. Tu peut encore renoncer tant que tu n'est pas entré sur la piste de danse.

Reaper... ah oui, c'était l'appellation de la fille. Oh ? Donc c'était elle Reaper ? Il venait tout juste de réaliser. Maintenant, il était curieux de savoir si c'était réellement la même que celle dont il avait parlait avec le Commandant dans la matinée.

Le combat se finit quand l'un des deux combattants déclare forfait ou ne peut plus combattre. Crevette, voici Meth, ton adversaire. 

Crevette ? Il eut un très léger rire, ne prenant même pas la peine de cacher son amusement. Elle sembla préférer le « provoquer » en retirant sa veste et entrer sur la piste ce qui ne fit que lui tirer un autre rire. Il fit un léger signe de la main à Grant dans le genre « A plus tard » puis pénétra à son tour dans le cercle.
Regardant la jeune femme, il lui fit une révérence.

Je me demande tout de même comment un petit bout de femme a-t-il pu atterrir ici... Tu serais sûrement bien mieux et bien plus jolie dans un tailleur~

Oui, c'était purement gratuit car il voyait bien les cicatrices sur ses bras -pour ne parler que de cet endroit- et dans un sens, cela contribuait à la beauté de la jeune femme. Maintenant il n'avait qu'une seule hâte, être témoin de sa hargne. C'était toujours magnifique de voir ceux qui combattaient sans relâche... avant de les briser. Oups, voilà que son côté démoniaque ressortait...
Il eut un léger sourire mauvais et un brin sadique, tranchant avec celui joyeux qu'il avait eut depuis qu'il était arrivé. Oui, il espérait vraiment pouvoir jouer ce soir, dans le cas contraire, il serait extrêmement déçu...

Je t'en prie, les dames d'abord~

Il ne préférait pas donner le premier coup, il avait encore malgré tout du mal à maîtriser sa force avec les humains et puis, peu importait a quel point elle pourrait le frapper, il ne risquait rien de la part d'une humaine. Du moins, rien de définitif et puis, la douleur n'était rien, c'était justement ce qui donnait plus de valeur à ce jeux.


Si une fleur née au travers des Enfers,en est-elle plus belle ?


©️ Halloween


Revenir en haut Aller en bas
Amedee Hollow

L'enfer s'est de survivre. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyLun 16 Avr - 14:23



Que la danse commence.
Les arts martiaux nous apprennent que, plus on excelle dans la pratique, moins on est enclin à la violence.

   
   
 
Feat
Laïalus M. Whelan
Inconnu ▬ Arrogant
...
J'ai appris à me battre très tôt. Je devais avoir la limite d'âge, six ans à peu près. Mais je m’entraînais seule avant, suivant les mouvements des acteurs à la télé. Mes parents me trouvaient adorable. J'ai rapidement été la meilleure de mes cours de combat, cumulant plusieurs heures par semaine. Aïkido, Capoeira, Arts Martiaux mixtes, boxes, j'ai même fait une année ou deux d'escrime. Bref, j'étais et je suis douée pour me battre. Donner la mort n'est pas un Don. C'est une malédiction. Bien que beaucoup de ceux qui ont voulut m'utiliser pour parvenir à leurs fin ne l'ai pas vu comme ça.


Entre deux rires l'homme fit un signe de la main à Grant et entra sur la piste. Il me toisa un moment et je le fixai en retour. Rien qu'avec ses mimiques, je ne pouvais pas l'encadrer. Et à ça il ajoutait une révérence ? Je ne supportais pas ce genre d'hommes. Faux sous toutes les coutures, arrogant et avec un ego qui ne rentrait pas dans le Pacifique.

-Je me demande tout de même comment un petit bout de femme a-t-il pu atterrir ici... Tu serais sûrement bien mieux et bien plus jolie dans un tailleur...

Il eut un sourire mauvais qui ne fit que m'ennuyer. Au contraire de ses attitudes "d'homme bien sous tous rapports" totalement fausses, au moins il montrait un de ses vrais cotés.

- Je t'en prie, les dames d'abord~

Hmm... Je le regardai un moment, sans me mettre en garde, ou ne serait ce que bouger. J'avais commencé à l'analyser depuis qu'il était entré. J'en avais déduit plusieurs choses. Cet homme était fort. Plus fort de moi. Exploit pas très dur, mais je me doutais que si il m'attrapait le poignet, il pourrait facilement le casser d'une pression. Ensuite, il semblait assez agile, moins que moi, mais sans doute plus qu'un soldat lambda. Derrière mon adversaire, Grant fit un signe et le second siffla. C'était le début du combat. Il fallait que je frappe en premier, et même sans l'invitation de l'homme je l'aurais fait. La surprise détermine souvent l'issue du combat. Le sifflement n'était pas fini que je m'élançais. Je raidis ma main et lui enfonçais les doigts dans le plexus solaire, sans attendre qu'il se plie pour avoir de l'air je lui enfonçais mon poing dans le visage. Avec ma vitesse il devait au minimum être déséquilibré. Je profitai du changement de son centre de gravité pour m’accroupir et balayer ses jambes. Il s'étala au sol et je reculai de quelques pas, attendant de voir si cet homme en avait plus dans le ventre que les gosses de riches habituels.



To be continued ...


©️ Never-Utopia



Dernière édition par Amedee Hollow le Jeu 13 Sep - 9:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Laïalus M. Whelan

L'enfer s'est de survivre. Vcww
Laïalus M. Whelan


Messages : 10
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyLun 23 Avr - 18:42

Les conseils de l'ennui sont les conseils du diable


Elle ne répondit pas à son « attaque » verbale mais il ne fut pas déçu pour autant. C'était tout aussi amusant de la contempler alors qu'elle le fixait, recherchait-elle une faille ? Elle en trouverait sûrement, son regard prouvait qu'elle était habituée au combat et on lui avait dit qu'elle était la meilleur du cercle dans ce domaine. Mais ce n'était pas cela qui allait l'inquiétait pour autant.
La gamine ne prenait même pas la peine de se mettre en garde et il faisait de même, cela aurait été un geste bien trop superflu pour lui. Il se contentait donc de sourire en l'observant des pieds à la tête, appréciant la vue tout en attendant le signal de début... et voilà qu'il retentissait~

Rapide... très rapide même pour une humaine à tel point que cela l'avait surpris et il se prit de plein fouet le coup au plexus... se courbant à cause de la douleur -son corps était humain donc il avait un petit peu mal quand même- il prit quand même le temps de reculer d'un pas... et il fit bien, évitant de justesse un coup au visage. C'était qu'on ne lui avait pas mentit sur la marchandise dis donc...
Par contre, son pas en arrière avait suffit pour le déstabilisé et alors qu'il avait encore une main au niveau de son plexus, il ne put éviter le fauchage et fini par atterrir lourdement au sol... ce qui eut pour résultat de lui tirer un grand rire sonore.

J'avoue, j'ai été surpris ! Tu es vraiment rapide !

Il se redressa, l'observant de nouveau avec un grand sourire alors qu'il regardait les pieds de la jeune femme, se massant encore à l'endroit du premier coup.

Je dirais que des talons de huit centimètres serait absolument parfait pour toi.

Oui, il continuait dans son délire de tailleur. Mais une femme comme cela devait être divine dans des habits classieux et féminin qui relevait légèrement les courbes sans trop en dévoiler. Ah, il ne résistait pas.
Il se releva donc, époussetant nonchalamment son pantalon avant de la regarder droit dans les yeux avec un sourire plus... prédateur.

A mon tour maintenant ?

Il fallait qu'il garde en tête de se retenir, il s'en voudrait de tuer un jouet aussi amusant.
A son tour, il s'élança comme un chat sur sa proie avec un grand sourire mais au lieu de frapper directement d e face, il fit un pas sur le côté pour atterrir dans son dos, passant une main devant elle pour atteindre son cou... ralentissant au dernier moment -et donc probablement ratant son coup- quand il se fit la réflexion qu'il avait était un soupçon trop rapide pour un humain lambda. Ce fut donc avec un léger brin de retard qu'il lui ficha un grand coup de pied dans les genoux, faisant un bond en arrière au cas où qu'il ne l'aurait pas atteinte et qu'elle déciderait à faire volte-face aussitôt, se préparant à parer son premier coup.
Décidément, il avait encore du mal à doser sa vitesse quand il trouvait le jeu amusant.


Si une fleur née au travers des Enfers,en est-elle plus belle ?



©️ Halloween


Revenir en haut Aller en bas
Amedee Hollow

L'enfer s'est de survivre. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptySam 28 Avr - 0:25



Hmm, pas si débile...
Comme quoi, l'instinct n'est pas souvent exact, bien que dans ce cas ci le mien soit parfait.

   
   
 
Feat
Laïalus M. Whelan
Stupide ▬ Arrogant
...
Un sourire Colgate et une attitude désinvolte durant le combat, n'ayant rien à faire de la situation et surtout ayant une obsession avec moi portant un tailleur ? Alors lui je vais me le faire ....


Effectivement, même si son coup au visage ne l'avait pas atteint, il tomba au sol comme prévu. Mais cet imbécile eu un grand rire, qui me déconcerta presque. Presque. J'avais vu plus fou qu'un idiot qui rit quand on le frappe. J'eus envie de soupirer mais n'en fis rien. Cela ne se faisait pas. Toujours au sol, il explosa de rire et la regarda de pied en cap.

- J'avoue, j'ai été surpris ! Tu es vraiment rapide ! Il se redressa en continuant. Je dirais que des talons de huit centimètres serait absolument parfait pour toi.

Là mon envie de soupirer fut exacerbée. J'allais vraiment me le faire ce mec bordel.

- A mon tour maintenant ? dit-il alors qu'il se relevait.

Attends, il croyait que c'était quoi le combat ? un MMORPG au tour par tour ? Si c'était ça il allait être déçu. Je clignai des yeux et le vit presque disparaître de mon champ de vision. Rapide le garçon. J'avait vu peu de personnes aussi rapides. Même moi qui était taillée pour la vitesse au corps à corps n’atteignais pas cette rapidité la. Je jugulai la surprise et fit ce qu'il y avait de plus simple à faire dans ces cas où trop réfléchir vous menait à votre perte, fit confiance à son instinct. Derrière moi. A ce moment là, une main passa dans mon champ de vision et je me préparais à esquiver quand il me ... rata ? A quoi il jouait ? J'allait se retourner quand il lui envoya un coup dans l'arrière des genoux. Ils plièrent. Pas suffisamment pour que je tombe au sol, mais assez pour je me recule de quelques pas. Je me doutais qu'il avait reculé. J'aurais fait la même chose. Bon, ce combat me saoulais. Il va falloir y mettre un terme, et vite. Mais comment ? Il était rapide, plus que moi, et surement plus fort. Mais il semblait hésitant. Son coup raté en était la preuve. Faisons comme si je combattais un gladiateur. Je fonçai sur lui, feintai un coup à droite, espérant qu'il mime un geste de défense et revint vers la gauche pour me jeter à son cou. Littéralement. Une fois les deux bras autours de son cou -bordel ce qu'il est grand ce mec- j'utilisai ma jambe droite pour balayer les siennes et le fit tomber au sol. quand le bruit sourd de nos corps heurtant le sol retentit, j'attrapai un de ses bras pour le lui coincer dans le dos. Judo et Aïkido mélangé. Une technique apprise en primaire. Je ne lui maintint pas le bras, je savais qu'il n'allait pas se rendre comme ça. Alors sans plus de cérémonie, je le lui cassai en poussant un peu plus haut que la résistance de l'épaule ne le permettait. Je me relevai et reculai de quelques pas. Si je lui cassais suffisamment d'os, il abandonnera, non ? Du coin de l'oeil je vis Grant et son cigare qui lui donnait un face toute droite sortie des enfers. Ah oui, pas trop abîmer le garçon. J'avais oublié. Désolée. Ou pas. Tant pis.


To be continued ...


©️ Never-Utopia



Dernière édition par Amedee Hollow le Jeu 13 Sep - 9:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Laïalus M. Whelan

L'enfer s'est de survivre. Vcww
Laïalus M. Whelan


Messages : 10
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyMer 9 Mai - 14:06

Les conseils de l'ennui sont les conseils du diable


Évidemment, l’attaque avait été une mauvaise idée bien que ce fut tout de même le but du combat. Enfin, il n’était pas vraiment surprit, il avait vraiment du mal à se contrôler quand le combat l’amusait mais ce n’était pas comme s’il le devait en tant normal. Qui le ferait quand sa vie était vraiment menacée ? Et puis, il était à temps pleins sur terres depuis pas si longtemps que ça finalement…
Devrait-il remercier le remue-ménage des Winchester pour ça ? Hum… nan, même pas en rêve.

Il avait reculé d’un pas, gardant le sourire. Il voyait bien dans le regard de la fille qu’elle en avait assez, voulait-elle clore le combat ? Lui en tous cas était curieux de savoir jusqu’où elle irait.
Encore une fois, il fut un brin surprit par sa vitesse mais il ne fit que se mettre un peu plus à l’aise sur ses appuis. Et haussa un sourcil en sentant soudainement un poids sur son dos. Il hallucinait où elle lui avait sauté dessus… ?
Il attrapa le bras qui passait devant lui mais n’eut pas le temps de la dégager qu’un de ses genoux tomba lourdement à terre, manquant de peu de se retrouver à terre une nouvelle fois. Ce n’était pas vraiment agréable…

Avant qu’il ne put le réaliser, son bras était dans une position fâcheuse et un crac absolument désagréable retentit, lui tirant une grimace… elle lui avait cassé le bras… sérieusement ?
Il n’eut sentit plus la pression de la jeune femme et il se releva, laissant pendre son bras devenu inutile le long de son bras puis il se retourna vers elle. Il avait eut une bonne intuition finalement, cette gosse valait le détour.
Heureusement qu’elle n’était pas un ange. Mais puisqu’elle le prenait ainsi, il allait avoir moins de pudeur à contrôler sa force également.

Il avança d’un pas vers elle mais un coup de sifflé retentit, à croire que le maître des lieux avait flairé un potentiel carnage. Il lui lança un regard noir… qu’il ignora, balançant un truc comme quoi le combat était terminé et qu’il se faisait chier… du moins, c’est comme ça qu’il le prit.
Il leva les yeux aux ciel avec une moue moqueuse et hausse son épaule intacte… grimaçant à cause de la secousse causé à l’autre. On lui indiqua l’infirmerie et il répondit avec un grand sourire moqueur avant de s’approcher vers la gamine avec qui il avait combattu.

Ça valait le détour, je regrette un peu le dénouement toutefois…

Il la regarda un bref instant dans les yeux comme s’il cherchait quelque chose… avant de laisser échapper un léger rire moqueur.

A la prochaine fois~

Un petit geste de la main en guise d’au revoir et il se dirigea vers sa moto vers sa prochaine direction : son appartement. Il avait vraiment envie d’un bon bain chaud ce soir~

~*** ***~


Le soleil venait à peine de se lever qu’il était déjà apprêté dans son costume, sa montre bien enroulé autour de son poignet et il regardait la ville s’éveiller doucement en regardant par l’immense baie-vitrée.
La veille, le combat avec la jeune femme avait était particulièrement intéressant et riche en renseignement. Inconsciemment, il se frotta l’épaule en souvenir. Il avait bien sûr fait le lien entre la femme combattant clandestinement et celle dont il serait dorénavant le coéquipier et il n’en était que plus amusé encore.

Finissant son café, il le posa dans l’évier avant de récupérer son blouson et de se diriger une nouvelle fois vers le hangar où se trouvait sa moto. Il n’avait rendez-vous qu’à neuf heure avec le commandant alors il allait s’octroyer une petite balade pour tuer le temps.
Il avait hâte de voir la tête de sa collègue en voyant son bras et son épaule en parfait état.

Finalement, il arriva au poste un peu en avance... suffisamment en retard pour voir sa charmante passé devant lui sans le voir, lui tirant un sourire.
Posant le casque sur la moto et les main dans les poches il la suivit le plus discrètement possible à savoir : en usant de ses ruses de démons. Il ne fallait pas oublier sa nature tout de même ! Et de nouveau, l'étude fut riche en renseignements. La gamine était vraiment seule même parmi son "équipe" au sens élargie du terme et les regards de ses derniers envers elle n'était pas des plus flatteur parfois. Il retenait donc son idée : en tailleur, elle ferait un malheur. Il en rimait même, si ce n'était pas fantastique ?

Il regarda sa montre... damn, une bonne heure d'avance... bon, il en profita donc pour faire un peu le tour des alentours histoire de faire plus amples connaissances et de se mettre en phase avec l'atmosphère des lieux. Hum... tout ça pour dire qu'exceptait un jeune blond assez amusant, c'était aussi joyeux que le purgatoire... Tant pis, il alla toqué à la porte du capitaine avec trois-quart d'heure d'avance. Il était trop excité de toute manière et il ne voulait pas prendre le risque qu'elle sorte et lui échappe.
Ajustant un peu sa chemise -il avait abandonné le nœud papillon cette fois et la veste sur sa moto, il ouvrit la porte en attendant au préalable l'autorisation du Capitaine -ou il ne savait trop quel rang il avait-. Il referma prestement derrière lui. Ignorant sciemment de regarder la demoiselle, il fit un sourire à l'homme se trouvant derrière son bureau.

Pardonnez mon avance, je ne pensais pas que mon premier rendez-vous serez aussi rapide et j'ai préféré venir directement plutôt que de rentrer chez moi. Comment vous portez-vous ?

Il n'était pas dupe, l'autre avait certainement eut vent du combat de la veille alors il devait avouer qu'il était tout aussi curieux de sa réaction.
Les humains étaient si divertissant parfois.


Si une fleur née au travers des Enfers,en est-elle plus belle ?



©️ Halloween


Revenir en haut Aller en bas
Amedee Hollow

L'enfer s'est de survivre. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyJeu 13 Sep - 14:27



God Damn No !
Pourquoi ? Pourquoi moi ?

   
   
 
Feat
Laïalus M. Whelan
Non ▬ Arrogant
...
Mon premier partenaire était ma meilleure amie. Elle avait un don avec les Arts Martiaux aussi, mais si elle est restée dans l'Armée, nous ne nous sommes plus revu depuis. Je l'aimais beaucoup. Elle savait suivre les directives.




Le bras cassé semblait avoir libéré son envie de se battre, je pouvais le voir dans ses yeux. Le bras ballant, comme si il ne le sentait même pas, il fit un pas vers moi. J'allais me mettre en position de défense quand le seconde de Grant siffla. Je fronça légèrement les sourcils mais ne dit rien. Si mon adversaire et moi continuions, il était fort probable que ni lui ni moi ne stoppions avant qu'un de nous deux soit mort ou à l'hôpital. Mon adversaire déclina l'offre de l'infirmier et attrapant sa veste me jeta un coup d'oeil.

- Ça valait le détour, je regrette un peu le dénouement toutefois…. Il riait encore quand il lança. A la prochaine fois~

Je ne put m'empêcher de plisser les yeux. Ce qu'il m'agaçait celui là ! Mais une fois qu'il eu passé la porte, ce fut le dernier de mes soucis. Grant se tenait devant moi, son cigare entre deux dents et semblait pas content du tout. Mais il ne dit rien, ne fit que me donner ma veste et me montrer la porte. Sur ma moto, cependant, je trouvait une boite contre les douleurs musculaires. J'eu un petit sourire, enfourchais ma bécane et rentrai chez moi. Aller, demain serait une autre journée tout aussi bof. Avec un peu de chance je ne ferais pas de cauchemars !

---

Manifestement j'avais épuisé mon capital chance il y a un petit moment. En poussant la porte de l'étage de ma section, je ne put m'empêcher de soupirer. Non seulement j'avais fait le même cauchemar que d'habitude mais les hallucinations qui le suivent avaient été plus que persistantes. Elles m'avaient suivies jusqu'à l'entrée de l'hôtel de luxe au dessus duquel j'habitais. J'avais sentit leur regards sur ma nuque comme un tison forgé à blanc posé sur ma peau. Bien sur, le temps que j'arrive au poste, j'avais retrouvé ma mine des meilleurs jours, hors de question que je laisse la possibilité à mes cher collègues de me trouver une tête de déterrée en plus de celle de la folie. Même si je n'en ai rien à faire de leur avis, question de fierté. Je profita de l'heure de libre avant la convocation du chef pour faire de la paperasse. Mon dieu ce que je hais la paperasse ! Bientôt je vais engager une secrétaire personnelle. Mon regard passa sur l'horloge et je soupirai. Il était temps d'aller voir le Capitaine. Je me levais et marchais d'un pas sur vers le bureau dans lequel j'étais convoqué. J'ouvris la porte et me figeai. Qu'est ce que ce trou du cul faisait ici ? La surprise ne fut qu'un éclair, autant dans mon regard que dans mon esprit. Je le fit redevenir dur comme la pierre et détaillait mon adversaire d'hier, en chemise, confortablement assis dans le canapé de mon chef. Et avec un bras en parfait état. Hé ben, il avait des médecins de génies ! Avec un grand sourire, et ses fesses toujours scotchées au cuir du canapé il se tourna vers moi.

- Pardonnez mon avance, je ne pensais pas que mon premier rendez-vous serez aussi rapide et j'ai préféré venir directement plutôt que de rentrer chez moi. Comment vous portez-vous ?

Je ne le regardai pas plus que nécessaire, je ne lui répondais même pas, à quoi bon ? Je préférai me tourner vers mon chef.

- Pouvez vous m'expliquer Capitaine ?

Le capitaine se leva et me désigna l'idiot toujours assis.

- Reaper, voici votre nouveau coéquipier. Pour être plus précis, il sera consultant mais considérez le comme faisant partit de la famille. Votre voiture de service est la même que d'habitude. Le traître tendit une carte plastifiée au trou d'uc qui avait toujours un sourire sur son visage. Voici vos accréditations. Il revint vers moi. Reaper, pour l'instant, votre affaire concerne un vol dans une bijouterie. Prenez votre voiture de service et allez-y. Tout les deux.

Il insista bien sur les mots "voiture" et "tout les deux". Durant toute la parlote je n'avais pas bougé de l'embrasure de la porte. Je fis claquer mes talons et dans le même geste demis-tour. Sans me soucier de mon "partenaire" -comment avait-il pu devenir mon partenaire par les Enfers !- je me dirigeai vers mon bureau pour attraper ma veste et les clés de la Chevrolet Camaro de service. J'aimais beaucoup cette voiture. D'un noir mate, elle était parfaite, autant pour la course que pour le tout terrain. Mon bureau était un meuble en aluminium dans une sorte d'open space -que tous les postes de police américain ont- où travaillait "mon" unité. Le mot d'appartenance ici était à bien noté comme ironique. L'ancien chef d'unité avait régressé au poste de simple lieutenant lors de mon arrivé et même si techniquement il me devait obéissance et qu'il "sauvait" la face quelque fois, officieusement, il avait gardé la main mise sur l'unité. Ca me gênais pas, puisque aucuns des policiers présents ne m'obéiraient de leur plein gré, ce qui serait désastreux en situation d'urgence. Ils gardaient leur cohésion et le peu d'efficacité qu'ils ont, tout en ne me faisant pas chier. Que demander de plus ? J'attrapai les clés et me dirigeais vers l’ascenseur pour descendre vers le parking, espérant que l'idiot ne me suive pas et retourne à sa vie de riche.



To be continued ...


©️ Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Laïalus M. Whelan

L'enfer s'est de survivre. Vcww
Laïalus M. Whelan


Messages : 10
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyJeu 9 Mai - 20:10

Le Capitaine n’eut pas le temps de répondre que la miss avait fait son apparition. Son sourire se fit plus grand alors qu’un léger rire s’échappa de ses lèvres quand elle demanda des explications. Il préféra garder le silence, observa sa désormais « collègue » avec un intérêt non feint.
Il sentais qu’il allais bien s’amuser.

- Reaper, voici votre nouveau coéquipier. Pour être plus précis, il sera consultant mais considérez le comme faisant partit de la famille. Votre voiture de service est la même que d'habitude. Voici vos accréditations.

Il se leva pour récupérer la carte plastifié indiquant son rang de consultant et la mis dans la poche de sa veste, assez fière de lui. C’était tellement facile de manipuler les humains comme on le souhaitait.

- Reaper, pour l'instant, votre affaire concerne un vol dans une bijouterie. Prenez votre voiture de service et allez-y. Tout les deux.

Il suivit « Reaper » sans broncher, adressant un sourire amusé ainsi qu’un signe d’adieu au capitaine qui lui souffla un « bon courage ». Comme s’il en avait eu besoin, il était un démon et elle, aussi intéressante qu’elle soit, une simple humaine.
Il parvint à se glisser dans l’ascenseur avec souplesse au moment où les portes allaient se fermer, se collant contre l’une des paroi, ce sourire toujours amusé sur le visage.

- Ravie de te revoir, ma dame~ commença-t-il un brin joueur.

Les mains dans les poches, il l’a détaillé toujours du regard cependant, on voyait bien que son regard n’était rien d’autres que curieux, bien loin du pervers qu’aurait pu avoir certains hommes.

- Alors ? Comment jouons-nous cette partie là ?

Elle avait l’air tellement ravie de le revoir qu’il pouvait le sentir d’ici. Mais prenant cela comme un jeux, il n’allait certainement pas s’en offusquer. Toutefois, pour le « bien » de l’affaire, il leur fallait travailler ensemble et donc qu’elle cesse cette tête de cochon qu’elle faisait là.
Peut-être ferait-il le tour des coéquipiers dans un jour très prochain. Ce n’était pas comme s’il avait autre chose de constructif à faire de toute façon.
Revenir en haut Aller en bas
Amedee Hollow

L'enfer s'est de survivre. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptySam 18 Mai - 15:15


FUCKING DAMNIT
Ft Meth


Je ne fus que moyennement surprise de voir qu'il avait réussit à me suivre. Après tout les parasites sont dur à éliminer. Les portes de l’ascenseur se refermèrent et il se glissa entre juste à temps.

- Ravie de te revoir, ma dame

Je l'ignorais et regardais mon portable rapidement et ouvrais le sms que je venais de recevoir. L'adresse de la bijouterie. Parfait. Alors que la boite de conserve descendait dans les entrailles de la terre, l'énergumène s'adossa à la parois et me fixa.

- Alors ? Comment jouons-nous cette partie là ?

Je le regardais directement, le regard et le visage inexpressif.

- On ne joue pas. On fait notre boulot bien et vite si possible. Je l'aurai bien laissé comme ça mais ma conscience professionnelle, la seule qui devait me rester, s'activa. C'est un vol. Cela signifie surement pas de mort. On écoute le briefing rapide de l'officier sur les lieux. On regarde les caméras de surveillance. On identifie le suspect. On le cherche et l'arrête. Fini.

Sur ses mots, je rangeais mon portable dans ma poche au moment où les portes s'ouvraient sur le parking. J'avançais d'un bon pas et déverrouillais la voiture. Je me glissais à la place conducteur et entrais l'adresse dans le GPS intégré. Sans un mot de plus -on m'a effectivement souvent dit que j'étais un vrai moulin à paroles- je démarrais et nous dirigeais vers le lieu de l'infraction. La circulation était assez fluide pour un centre ville et j'y engageais le véhicule d'un geste assuré. Je profitais d'un feu rouge pour consulter quelques informations à propos de la bijouterie sur mon téléphone. A part le fait qu'elle était assez ancienne et qu'elle était restée dans la famille depuis rien de bien intéressant. Je soupirais et espérais que c'était une affaire rien de plus simple. Il nous fallut cinq minutes pour arriver devant le bandeau jaune. Je me garais à l'endroit désigné par un policier en uniforme, sortais, verrouillais et me dirigeais vers le magasin qui ne semblait pas avoir souffert de dommages. Un agent s'approcha de nous, jeta un regard intrigué au parasite qui me suivais et commença à m'exposer l'affaire.

- Il s'agit d'un homme ayant la quarantaine. Il est entré pour postuler à la recherche d'employés. Il a été refusé et il s'est énervé. Il a mis au tapis les deux vigiles et s'est emparé du stock de diamant non taillé de la bijouterie.

Je tournais le regard vers l'ambulance qui soignait deux hommes qui auraient facilement pu me casser en deux sans même y penser. L'un avait le bras cassé et une poche sur le front tandis que l'autre également une poche sur la mâchoire. Les deux avaient un certain nombre de coupures et leurs vêtements sombres ne pouvait cacher le fait qu'ils avaient saignés.

- On prendra leur dépositions après si ils s'en sentent capable. Il doit surement y avoir un enregistrement.

L'agent hocha la tête et j'entrais dans le magasin et observait l'intérieur. La plupart des présentoirs étaient brisés ou fêlés parsemé de tâches de sang ici et là. Je vis des brisures et sut que c'était la tête du premier vigile qui l'avait créée. Je traversais la pièce faisant attention à ne pas marcher sur le verre et les bijoux pour arriver dans l'arrière boutique. Ici le sang était plus présent. Je vis un papier sur le bureau et y jetais un coup d'oeil. Un CV. Hmm. Pour l'identité ça devrait pas être très long.





:copyright: FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH
Revenir en haut Aller en bas
Laïalus M. Whelan

L'enfer s'est de survivre. Vcww
Laïalus M. Whelan


Messages : 10
Date d'inscription : 13/04/2018

L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. EmptyDim 24 Nov - 12:24

Bien et vite ? Il l’avait déjà remarqué un peu mais… elle était un brin rabat-joie la petite dame. Enfin, ça ne suffit certainement pas a enlever son sourire alors qu’il l’a contemplait – et l’écoutait – avec attention.

C'est un vol. Cela signifie sûrement pas de mort. On écoute le briefing rapide de l'officier sur les lieux. On regarde les caméras de surveillance. On identifie le suspect. On le cherche et l'arrête. Fini.

Pas de mort ? Ce n’était même pas amusant…
Il entra dans la voiture à la suite de sa « collègue » avec un amusement non feint et s’installa tranquillement dans son siège tout en regardant distraitement le paysage défiler au travers de la vitre jusqu’à atteindre leur destination. Elle n’était pas très causante… il allait devoir améliorer ça.

Une fois sorti, on se dirigeait directement vers les lieux du crime et il fit un « coucou » de la main au collègue dont il s’approchait. Et bien, cela semblait être beaucoup de bruit pour pas grande chose.

Il s'agit d'un homme ayant la quarantaine. Il est entré pour postuler à la recherche d'employés. Il a été refusé et il s'est énervé. Il a mis au tapis les deux vigiles et s'est emparé du stock de diamant non taillé de la bijouterie.

Raison futile qui plus était… vraiment très ennuyant tout cela.
Il suivit le regard vers l’ambulance pour constater les dégâts « humain ». Hum… équipe de pas doué sûrement…

On prendra leur dépositions après si ils s'en sentent capable. Il doit sûrement y avoir un enregistrement.
Des fragiles… commenta-t-il en levant les yeux au ciel.

Même la demoiselle lui avait fait une nettement meilleure impression la veille.
Les dégâts à l’intérieur lui semblait risible et il y avait même le CV du gars sur la vitrine… il eut une moue boudeuse.

Rassures-moi, ce n’est tout de même pas toujours aussi facile ? Parce que je veux bien que les humains soient fragiles et stupides mais il y a des limites et des règles de l’art à respecter quand on fait ce genre de choses…

En tant que démon, il se sentait humilié que l’on puisse appeler ça un crime.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L'enfer s'est de survivre. Empty
MessageSujet: Re: L'enfer s'est de survivre.   L'enfer s'est de survivre. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L'enfer s'est de survivre.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
It's showtime folks :: Amérique :: Le rêve américain-
Sauter vers: